Synopsis

New York années 1980 alors que le nouveau détective Mike Keegan fête avec ses collègues et sa femme sa nouvelle promotion et sa nouvelle affectation à Manhattan, la même nuit un vernissage dans la haute société finit en drame. au niveau de la piscine de l’appartement, l’hôte Hockings Winn est poignardé par un mafieux Joey Venza, suite  a une rupture de contrat entre eux deux. Mais Claire Gregoire qui était descendue retrouver Hockings Winn est témoin du meurtre. Joey Venza tente de la supprimer. Elle parvient à lui échapper. Réveillé dans la nuit Mike Keegan se voit confier le rôle de garde du corps de la belle Claire…

CRITIQUE

On ne peut pas dire que le scénario soit follement original, il a aussi quelques zones obscures et manque de rigueur dans la cohérence du récit.

Cependant Ridley Scott réalise un polar « Classieux » comme aurait dit le regretté Serge Gainsbourg. Visuellement remarquable. Un gros travail sur la lumière, les décors, la musique additionnelle qui puise dans le catalogue baroque de la musique classique et les standards de la variété américaine.
Les qualités techniques de ce film sont indéniables. Son frère Tony quelques années auparavant avait lui aussi réalisé un film aux qualités esthétiques semblables (d’ailleurs beaucoup de morceaux des musiques additionnelles  sont communs aux deux films) il s’agit de « Les prédateurs » (« The hunger« ) (1983). Les deux films se situant à Manhattan.

La réalisation de Ridley Scott est superbe avec de beaux mouvements de caméras. Même la sempiternelle vue aérienne de New York  pour le générique est somptueuse.

Tom Berenger était à l’époque un beau gosse du cinéma américain et Mimi Rogers une des femmes les plus en vue du moment à Hollywood.

Les soins portés au maquillage et aux costumes dans le film donnent au couple une aura particulièrement glamour.

Andreas Katsulas abonné aux rôles de méchants ou de mafieux fait le job et est effectivement assez effrayant.
Lorraine Bracco qui aurait mérité sûrement un peu plus de grands rôles au cinéma, jure comme un charretier. Elle est remarquable dans ce rôle de femme de flic, bafouée par son mari séduit par les atours et le côté brillant de la femme qu’il doit protéger.
La musique de Michael Kamen est fagocitée par de nombreuses musiques additionnelles, il ne lui reste plus qu’à musicaliser les scènes d’angoisse et d’action. Au résultat sa musique quoique fort efficace lors de ces scènes passe quasiment inaperçue.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Invité à suivre son témoin à un vernissage au musée Guggenheim, il est présentée par celle-ci à ses amies bien âgées et bien envieuses de ne point avoir un tel beau gosse pour escorte. Jolie scène de comédie.

L’ANECDOTE

Le titre du film est tiré d’un standard de la chanson américaine composé par George Gershwin (les paroles sont de sa femme Ira) et aux multiples interprétations.

NOTE : 15/20

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