Synopsis

Allemagne 1943 Charles Bailly est un Kriegsgefangene (prisonnier de guerre). Il travaille dans une ferme avec trois autres prisonniers français. Mais ce jour il est bien décidé à s’évader avec la complicité de la fermière qui ne dénoncera son évasion que deux jours après, et celle de ses trois compatriotes, qui eux se sont adaptés à la vie en semi captivité. Il part avec une vache et un seau pour le lait. Mais au bout de 20 kilomètres il rencontre le voisin qui se propose de le ramener lui et sa vache à la ferme. Il ne peut refuser l’offre et se retrouve au point de départ…

CRITIQUE

Il y a des films comme ça qui ont la grâce qui leur est tombée dessus!

C’est le cas de « La vache et le prisonnier« .
Tiré d’un livre de Jacques Antoine (très connu pour ses jeux télévisés) dans lequel il compilait des histoires réelles mais extraordinaires, l’adaptation de Henri Jeanson, Jean Manse et Henri Verneuil est une belle réussite.

Scénario qui mélange scènes de comédies et scènes pathétiques et d’autres angoissantes avec un suspens toujours présent. Les dialogues de Henri Jeanson comme souvent sont savoureux.
Mais mis en bouche par Fernandel cela devient un récital! L’acteur tient le film sur ses épaules et ses monologues avec sa vache Marguerite sont d’une drôlerie imparable.

La réalisation de Henri Verneuil est carrée, sans fioritures. De nos jours elle paraît un peu mollassonne avec quelques longueurs. Mais en 1959 ce film représentait un cinéma de qualité. Quasi un label.

Paul Durand écrit une musique mémorable dans les canons musicaux de l’époque.

A voir en noir et blanc et non en version horriblement colorisée…

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Affamé, accablé par la pluie qui lui tombe dessus sans répit, mais surtout caché dans un fourré et entouré d’une troupe de soldats allemands, lorsque ceux-ci sont couchés il décide de se faufiler vers le camion de ravitaillement pour y voler de quoi manger. Il rampe dans la bout mettant sa vie en danger, quand il retourne dans sa cachette, ce qu’il pensait être des victuailles ne sont que des médicaments et du matériel de soin.

L’ANECDOTE

Dernière collaboration entre Henri Verneuil et Fernandel. Le réalisateur au début des années 1960 va s’orienter vers des films plus orientés vers le polar, ou le thriller.

NOTE : 16/20

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