Synopsis

Gloria se réveille au petit matin dans un appartement que manifestement elle ne connaît pas. Après une rasade d’alcool, elle arpente l’appartement et trouve de l’argent et un mot lui demandant si la somme lui convient. La colère la prend et elle inscrit sur la glace du salon : « No sale » (pas à vendre). Elle trouve sa robe déchirée. N’ayant plus que son déshabillé, elle va dans l’armoire et trouve un manteau de vison qu’elle emporte. Weston Liggett l’homme avec qui Gloria a passé la nuit prend le train pour rejoindre sa femme dans le New Jersey. Puis elle se rend chez son ami Steve compositeur. Lorsqu’elle part Steve a une prise de bec avec sa petite amie Norma. Elle se change puis se rend chez sa mère. Là elle reçoit un appel téléphonique de Weston Liggett l’homme avec lequel elle a passé la nuit. Il lui donne rendez-vous dans un bar chic de New York…

CRITIQUE

Ce film est quand même assez médiocre malgré deux ou trois scènes réussies.

Cette histoire d’amours contrariées entre un riche inconséquent et une femme de petite vertu qui cherche à se sortir de sa situation est poussive et sans grand intérêt.

Si Liz Taylor est magnifique et recevra un Oscarrueducine.com-oscar1 pour ce rôle d’un film qu’elle déteste (pour des raisons personnelles plus qu’artistiques), son partenaire Laurence Harvey n’est pas à la hauteur.

De plus le scénario (à part la fin) est assez prévisible et d’une banalité incommensurable.
Viennent s’y grever des personnages secondaires qui n’apportent rien à l’histoire si ce n’est à distraire le spectateur de l’intrigue principale.
On s’ennuie fermement à la vision de ce film. La réalisation assez terne n’est pas là pour relever la sauce.
De plus la musique de Bronislau Kaper est désagréable et assez malvenue.

Il est cependant juste de dire que ce film est considéré par une partie des cinéphiles comme étant un chef d’oeuvre.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Gloria revoit Weston Liggett. Mais la rencontre tourne à la confrontation. tandis qu’il lui tord le poignet, elle lui enfonce un talon aiguille dans la chaussure. Il finit par lâcher prise. Belle scène bien éclairée dans laquelle Elizabeth Taylor fait montre d’une poigne surprenante.

L’ANECDOTE

Dernier film pour Elizabeth Taylor avec la M.G.M. qui va se rapprocher avec la 20th Century Fox. Pour tourner en 1963 avec Richard Burton « Hôtel International » (« The V.I.P.’s« ) de Anthony Asquith et « Cléopâtre » (« Cleopatra« ) de Joseph L. Mankiewicz.

NOTE : 08/20

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