Synopsis

A quelques encablures de la ville de Jericho, une diligence approche deux hommes la dirigent. Un homme est posté sur une hauteur et tire sur la diligence, blessant le chauffeur Ben Hickman à la jambe, la diligence se renversant. L’homme embusqué vide sa Winchester et s’enfuit sans laisser de trace.  Dolan qui n’est pas blessé tente de rattraper le tireur mais celui-ci part sans laisser de trace. Plus tard le tireur est en ville il s’appelle Flood et règne sur la ville. Il démet un shérif de ses fonctions et en nomme un autre afin d’accomplir un lynchage.
Au soir Dolan et Hickman qui sont parvenus à redresser la diligence entrent à Jericho et se rendent chez Mollie Lang qui dirige un relais  et veut s’associer à Ben Hickman pour créer une nouvelle ligne. Mais Flood exige que Mollie s’associe à lui 51% des parts lui revenant comme la totalité des entreprise de la ville…

CRITIQUE

Citons Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon à propos d’Arnold Laven (1922-2009). « C’est la lanterne rouge de Hollywood. Il s’attaque curieusement à tous les genres quand ils sont passés de mode. On ne peut l’accuser d’être un suiveur, étant donné qu’il a dix ans de retard sur ses modèles ».

Il tourne ses westerns (trois) entre 1962 et 1967. C’est à dire quand celui-ci est à bout de souffle aux Etats-Unis et qu’il devient à la mode en Europe avec le western italien quand Sergio Leone lance sa trilogie des dollars « Pour une poignée de dollars » (1964) « Et pour quelques dollars de plus » (1965), « Le bon la brute et le truand » (1966).

Mais effectivement Arnold Laven ne suit pas la mode du western italien. Il reste dans la tradition américaine. Il a bien sûr monté le curseur de la violence par rapport aux films dix ans auparavant, mais rien qui fasse rappeler que le western est à présent entre les mains des transalpins.

Le scénario est construit sur une trame maintes fois vues et revues. Un étranger entre dans une ville tenue par un potentat et va l’en déloger par la force, car il n’y a que cela qu’il comprenne. Bien entendu une femme (outre l’argent) fait partie des enjeux pour les deux rivaux. Malgré le peu de nouveauté de ce côté-ci, c’est plutôt bien tourné.

L’alternance de scènes d’action et de scènes d’exposition est plutôt bien respectée, et la réalisation est solide, sans non plus être géniale.

La surprise vient du casting et c’est peut-être là que pêche le film.
George Peppard en gentil, pourquoi pas.
Jean Simmons en femme de tête qui boit comme un trou c’est plutôt bien vu.
Dean Martin en potentat et tyran c’est plus compliqué. L’acteur est un peu trop cool pour nous faire croire à son personnage. Heureusement qu’il a une pléthore d’hommes de mains sans foi ni loi pour faire le sale boulot, cela lui évite d’être trop en contradiction avec son personnage.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le duel final avec ruse indienne à la clef.

L’ANECDOTE

George Peppard lors du tournage dit avoir vu Dean Martin un verre de lait à la main. Celui-ci lui aurait demandé de ne pas ébruiter le fait. Quand on a une légende d’ivrogne on l’entretien!

NOTE : 12/20

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