Synopsis

Quelques années après la guerre de sécession, de vieux amis se retrouvent. Lane accompagné d’une somptueuse jeune femme, leur propose d’aller rechercher un magot de 500 000 dollars caché dans un train perdu sur une voie désaffectée. Le mari défunt de la femme avait dérobé cet or et compte le rendre à qui de droit et toucher les 50000 dollars de prime qu’ensuite elle partagera avec eux. Mais la bande du mort tient aussi à remettre la main sur l’or, la partie sera serrée…

CRITIQUE

Burt Kennedy petit maître du western nous convie à passer un moment agréable, sans plus, en compagnie de vieux briscards (John Wayne, Ben Johnson, Rod Taylor, Ricardo Montalban, et d’une blondinette, Ann-Margret qui à l’époque connait sa petite gloire.

Le sujet est des plus rebattus dans ce genre : Un magot dort quelque part, il faut le récupérer mais il y a une tripotée de méchants qui sont sur le coup. Sergio Leone avec un pitch semblable a fait un chef d’œuvre « Le bon, la brute et le truand » (« Il buono, il brutto, il cattivo« ) (1966).

Rien de transcendant donc chez Burt Kennedy si ce n’est quelques jolies scènes de comédies avec les deux grands seconds rôles que sont Ben Johnson et Rod Taylor, un beau décor que ce train rouillé et enlisé dans les dunes de sables, quelques belles cavalcades et traversées de rios à cheval, un bled avec une gare et un hôtel et c’est tout!

A part ça John Wayne (66 ans au compteur) est un peu trop ventripotent (on plaint le canasson) et pour les 5 films qui lui restent cela n’ira pas en s’améliorant.
Sa relation avec la damoiselle est des plus étrange. Elle n’est pas sa maîtresse (il n’en a plus l’âge), et on a du mal à croire que sur la seule bonne foi de la minette, le vieux matou-vu se fasse raconter une belle histoire de chargement d’or sans sentir le coup-fourré…

Ann-Margret toute en blondeur est l’atout charme du film seulement son rôle est un peu réduit à la portion congrue et aurait mérité un peu plus de la part du scénariste (qui est aussi le réalisateur) de creuser la face sombre de la donzelle.

Bref on se laisse aller malgré tout à ses aventures sympathiques et sans prétentions si ce n’est celles de nous distraire pendant 90 minutes.

La photographie est superbe et met en valeur les décors naturels.

Quant à la musique de Dominic Frontiere signe une musique sans grande personnalité. On est loin de la puissance de son soundtrack pour « Pendez-les haut et court » (« Hang’em high« ) (1968).

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’arrivée après une tempête de sable sur les lieux où l’or est caché. Une locomotive retournée par les sables, un compartiment  et quelques morceaux de bois épars forment un décor magnifique.

L’ANECDOTE

Burt Kennedy (1922-2001) a réalisé pour le cinéma 24 films dont une grande majorité sont des westerns. « Les voleurs de train » est son film le plus célèbre et le plus diffusé à la télévision.

NOTE : 13/20

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