Synopsis

Années 2000, dans un hôtel de cure dans les Alpes Suisses deux amis octogénaires se retrouvent. Fred Ballinger est un compositeur qui a tout lâché. Il ne compose plus et refuse de diriger des orchestres. Il envoie balader un émissaire de la reine d’Angleterre qui veut lui faire diriger une de ses œuvres de jeunesse. Mick Boyle est un réalisateur qui vient peaufiner son scénario et surtout trouver une fin à ce qu’il juge être son film testament. Il est accompagné de 4 coscénaristes pour l’aider. La fille de Fred qui assiste son père et vit avec lui à l’hôtel est désespérée. Son mari et fils de Mick Boyle, la trompe et demande le divorce…

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CRITIQUE

Symphonie pour âmes et corps meurtris.

C’est un film esthétiquement magnifique où la caméra ne s’agite que lors des rêves tumultueux des protagonistes. Sinon, comme l’eau, elle coule lentement sur les corps et les visages.

Le problème du film c’est qu’il est plus dans la contemplation que dans l’action. Et parfois une petite bouffée d’ennui envahit le spectateur.

De plus Paolo Sorrentino aurait pu s’abstenir sur la fin de deux scènes trop décalées (l’apparition d’actrices aux yeux de Mick sur une prairie aux abords de l’hôtel, et la discussion de Fred avec une sorte de statue hyperréaliste de sa femme).

Heureusement que le trio Michael Caine, Harvey Keitel et Rachel Weisz sont affûtés et tiennent parfaitement leurs personnages.

Non ce film ne méritait pas la palme d’or de Cannes 2015 et les frères Coen qui présidaient le jury ont bien fait de s’abstenir.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’arrivée de miss Univers nue dans la piscine où barbotent les deux octogénaires.

L’ANECDOTE

Le film est dédié à Francesco Rosi (1922-2015) qui est à l’origine du film. Ce dernier lui a fait un récit qui a inspiré à Paolo Sorrentino cette histoire.

NOTE : 13/20

Video & Photo

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