Synopsis

La caravane de Dagobert roi des francs et paillard est attaquée par des brigands. La garde du souverain est anéantie. Seul en réchappe Dagobert et Otarius le moine qui l’accompagnait…

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CRITIQUE

On se demande comment trois hommes de cinéma aussi madrés que Gérard Brach (1927-2006), Agenore Incrocci (1919-2005) et Dino Risi ( 1916-2008) ont pu commettre un tel nanar.

A leur corps défendant, le cinéma en Italie s’installe dans une crise dont il ne ressortira qu’au début des années 2000. Et encore, sans recouvrer son statut de fer de lance européen du  7ème art.

Mais l’excuse ne justifie pas un plantage aussi spectaculaire et affligeant.

Certes Coluche (1944-1986) n’est pas au top de sa forme, il est encore dépressif et sous l’emprise des drogues. Mais les trois susnommés n’ont pas cette excuse. Et leur scénario est plus que laborieux et poussif.

L’intrigue ne décolle jamais, les acteurs sont en roue libre et cabotinent, et les actrices ont le tétin en l’air mais pas forcément pour de bonnes raisons.

Guido et Maurizio De Angelis tentent de copier la musique de Carlo Rustichelli pour « Brancaleone » mais on est loin du compte.
Fiasco total.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La princesse Héméré sort de son bain au lait d’ânesse (bonjour le clicheton). C’est toujours un plaisir de voir Carole Bouquet nue…

L’ANECDOTE

Le film est projeté à Cannes pour le festival. Huée dans la salle à la fin de la projection. Coluche se penche vers Dino Risi et lui dit : « C’est toi qu’on siffle!« 

NOTE : 04/20

Video & Photo

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