Sa carrière d’acteur commence en 1958 à la télévision pour des petits rôles dans des séries.
Son premier rôle au cinéma vient en 1965 pour « Operation C.I.A. » de Christian Nyby. A l’époque il ne porte pas la moustache. Et ne fait du cinéma qu’occasionnellement.
Clint Eastwood lui conseille de tourner dans des films à petit budget tout en ayant le premier rôle.
En 1966 il tourne donc un western italien « Navajo Joe » de Sergio Corbucci puis en 1969 il tourne un western américain « Les 100 fusils » (« 100 rifles« ) de Tom Gries et commence à se faire connaître du public américain. Il enchaîne avec « Sam Whiskey, le dur » (« Sam Whiskey« ) de Arnold Laven avec Angie Dickinson. Puis avec Samuel Fuller  « Caine » (« Shark!« ) (1969) un film pionnier qui annonce « Les dents de la mer » (« Jaws« ) (1975) de Steven Spielberg.
Mais sa notoriété éclate avec « Delivrance » (« Deliverance« ) (1972) de John Boorman.
Après ce film il adopte la moustache tombante en accent circonflexe ce qui lui harmonisera le visage tout en lui donnant un air éminemment sympathique.
Il refuse le rôle de James Bond pour remplacer Sean Connery estimant qu’un américain ne peut pas interpréter le super agent britannique 007.
Burt Reynolds va alors enchaîner les rôles de dur à cuire mais cool. Ses films seront souvent des mélanges de films d’action et d’humour souvent en référence au monde des rednecks, ploucs (en français) du sud des Etats-Unis. « Les bootlegers » (« White lightning« ) de Joseph Sargent en est un exemple. Suivront « Gator » (1976) de Burt Reynolds himself, « Cours après-moi shérif » (« Smokey and the Bandit« ) (1977) de Hal Needam.
Il tourne aussi des polars sérieux comme « La cité des dangers » (« Hustle« ) (1975) de Robert Aldrich avec Catherine Deneuve.
Il devient l’acteur le plus bankable (rentable) entre la fin des années 1970 et le début des années 1980. Son apogée étant « L’équipée du Cannonball » (« The Cannonball run« ) (1981) de Hal Needham. Burt Reynolds est alors l’acteur le mieux payé au monde.
Mais des 1983 la carrière de l’acteur se complique et ses films ne remportent plus le succès auprès du public. Il réalise pourtant un très bon polar « L’anti-gang » (« Sharky’s machine« ) (1981).
Pour Norman Jewison il tourne « Best friends » en 1982 avec Goldie Hawn et Jessica Tandy une comédie romantique. Mais le film reçoit un succès mitigé.
En 1984 Il tourne avec son ami Clint Eastwood dans « Haut les flingues! » (« City heat« ) (1984) de Richard Benjamin. Malgré son casting, et un scénario signé Blake Edwards le film n’est pas une réussite totale et le film il ne recueille qu’un petit succès en salles.
les années 1990 sont assez sinistres sur le plan cinématographique pour L’acteur qui se tourne à nouveau vers la télévision. rueducine.com-golden-globe
En 1997 avec un second rôle dans « Boogie nights » de Paul Thomas Anderson il obtient enfin une reconnaissance de ses pairs et de la presse en obtenant divers prix. Il est nommé aux Oscars et reçoit un Golden Globe.
Mais ce n’est qu’une légère embellie pour une carrière qui n’est plus que vouée à des seconds rôles ou des apparitions et la plupart du temps dans des films oubliables.
On regrettera cet acteur qui a beaucoup donné pour son art de la cascade (plusieurs dizaines de fractures) et dont le charisme n’a jamais été démenti.
Ses frasques sentimentales et ses fortunes diverses pécuniaires seront oubliées au profit de son talent.