Synopsis

1863, siège de Vicksburg. Le général Sherman veut s’emparer de la ville sudiste tenue par le lieutenant général Pemberton acculé par l’armée du général Ulysse S. Grant. Mais craignant une trop forte opposition des sudistes qui reçoivent le ravitaillement en homme et en vivres par la voie ferrée, il demande au colonel Grierson de prendre un bataillon et de semer le désordre dans les lignes sudistes en détruisant les installations ferroviaires et stratégiques. Et éventuellement de faire une diversion qui le soulagerait. En évitant la terrible prison sudiste de Andersonville…

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CRITIQUE

John Ford et ses scénaristes mettent en image le raid de Grierson et montre qu’entre nord et sud son cœur balance. Entre fascination pour l’ordre militaire du nord et le panache des sudistes acculés. Benjamin Grierson ancien professeur de musique devient le colonel Marlowe (John Wayne) ancien expert de la construction ferroviaire.

Pour pimenter le film il lui affuble un major médecin (William Holden 1918-1981) avec lequel il a de très mauvaises relations et une jeune sudiste (Constance Towers) propriétaire de domaine, forcée de suivre la troupe de l’US Cavalry, après s’être faite surprendre à espionner et ainsi s’assurer qu’elle ne parlera pas.

John Ford à sa trilogie sur la cavalerie : « Le massacre de Fort Apache » (1948), « La charge héroïque » (1949), et « Rio Grande » (1950) en remet une couche. Plus dans le cadre des guerres indiennes mais dans celui de la guerre de sécession. Finies les descriptions de la vie de soldat dans un Fort. Ici c’est bivouac et raids éclairs, ville assiégée et pillage. Il n’entre donc pas dans le cadre de la trilogie.

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On peut préférer les trois premiers films à celui-ci qui est un bon ton en deçà. On profite moins des plans larges magnifiques dont John Ford a le savoir faire. Et le récit des faits de guerre sont très parcimonieux.

Cependant le tête à tête John Wayne – William Holden est une belle réussite. Et l’actrice Constance Towers tire très bien son épingle du jeu face à ces deux mastards du cinéma américain.

La fin du film surprend par sa sécheresse et a un léger parfum d’inachevé.

La musique de David Buttolph qui s’inspire des chants des soldats nordistes ou sudistes est de très bon aloi et accompagne le film sans génie mais avec assez d’inspiration pour ne pas contraindre le film.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Les sudistes pour empêcher la progression de la colonne du colonel Marlowe, viennent à l’académie militaire où il ne reste plus que des cadets et un vieillard pour les commander. Symbole d’une confédération à l’agonie sur le plan militaire…

L’ANECDOTE

La fin du film un peu abrupte serait due au décès d’un ami de John Ford sur le tournage. Celui-ci aurait décidé d’interrompre le tournage et ne pas finir sur l’arrivée de la troupe à bon port.

NOTE : 13/20

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