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Synopsis

Fort Delivery, Arizona 1883, le lieutenant Matt Hazard fraîchement sorti de West Point, se retrouve en plein désert aux portes du Mexique sur les lieux des ultimes soubresauts des guerres indiennes. Mais le camp parait au nouveau venu, pris dans une certaine torpeur et un laisser-aller disciplinaire qui ramollit le moral et la forme physique de la troupe. Le chef apache War Eagle et ses soutiens se sont réfugiés de l’autre côté de la frontière protégés par les montagnes. Il a reconstitué ses forces et s’apprête à entamer une nouvelle campagne de razzias…

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CRITIQUE

Dernier film de Raoul Walsh et donc ultime western dont il fut un des grands réalisateurs du genre, « La piste des géants » (« The big trail« ) (1930), « La charge fantastique » (« They died with their boots on« ) (1941), « La rivière d’argent » (« Silver river« ) (1948), « Les implacables » (« The tall men« ) (1955), cette ultime charge ne sera pas la plus mémorable, malgré quelques qualités.

Le scénario n’est pas franchement original. Le casting a quelques faiblesses et manque de tête d’affiche.

Cependant Raoul Walsh utilise, comme à l’accoutumée, ses décors naturels de main de maître. Plus que des décors ils sont les alliés de Raoul Walsh dans sa mise en scène. Les scènes de bataille en sont le meilleur exemple. Elles font partie des scènes de bataille de western les meilleures que j’ai vues. Tout comme les scènes de chevauchées souvent filmées en plan large ou très large qui donnent ainsi aux paysage un rôle imposant.

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Le gros problème est avant tout un scénario qui n’est guère inventif et semble réciter son western sans chercher la moindre innovation.
Si le casting manque de carrure ce ne sont pas pour autant de mauvais acteurs qui jouent. 

Troy Donahue tout en blondeur, donne à son personnage adepte d’une discipline sans relâche et volontiers massacreur d’indiens, une prestance honnête sans être transcendante.
Son personnage est le vecteur du retournement de situation en fin de film. Sa raideur dans son attitude finit par bénéficier aux indiens alors que jusqu’à présent il les a massacré avec assez de cœur à l’ouvrage.

Le casting féminin n’apporte pas grand chose à l’histoire. Malgré l’antagonisme des deux femmes, elles ne font pas évoluer le personnage principal. Et leurs scènes enlisent le film.

A noter que le film bénéficie d’une exceptionnelle musique de Max Steiner avec trompettes tonitruantes et orchestre. 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La reddition négociée au Mexique dans un paysage cerné de chutes d’eau spectaculaires.

L’ANECDOTE

Troy Donahue (1936-2001) a tourné dans plus de 100 films, séries et téléfilms. Côté cinéma, il était plutôt abonné aux petits rôles ou aux films de série B.

NOTE : 13/20

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