rueducine.com-michel-galabruNé au Maroc, au bout de 7 années sa famille s’installe dans l’Hérault. Le jeune Michel Galabru ne brille guère à l’école de laquelle il se fait virer à maintes reprises.
Michel Galabru admire Sacha Guitry et Tino Rossi et rêve de théâtre. Mais son père veut qu’il fasse des études de droit pour ensuite intégrer un cabinet.
Mais à la guerre il est enrôlé au S.T.O. (Service de Travail Obligatoire) en Autriche puis en Yougoslavie.
A la fin de la guerre son envie de faire du théâtre ne lui a pas passé. Sa famille installée à Paris, il suit des cours au conservatoire national d’art dramatique et il entre en 1950 à la Comédie Française, troupe dans laquelle il restera jusqu’en 1957.
Cependant le cinéma l’appelle mais rarement pour de bonnes raisons.
C’est surtout son accent et sa gouaille qui en font un personnage qui intéresse les réalisateurs.
Michel Galabru dans les années 1970-1980 élèvera au rang d’art suprême ses compositions dans le cinéma alimentaire ou fiscal. L’un ou l’autre étant généralement des nanars aussi improbables que leur titre : « Le führer en folie » (1973) de Philippe Clair, « Y a un os dans la moulinette » (1974) de Raoul André, « Le mille pattes fait des claquettes » (1976) de Jean Girault, « Arrête de ramer, t’attaques la falaise » (1979) de Michel Caputo, « Ne prends pas les poulets pour des pigeons » (1985) de Michel Gentil…
Michel Galabru est un second rôle de cinéma qui ne connaîtra vraiment une reconnaissance du public qu’en 1964 avec son rôle du commandant Gerber pour « Le gendarme de Saint-Tropez » (1964) de Jean Girault. Et ses 5 dispensables suites. Michel Galabru aimait à raconter cette anecdote : la distribution des rôles du « gendarme » s’était construite autour de Louis de Funès auquel il fallait adjoindre une bande de ringards pour lui servir la soupe. Michel Galabru, Jean Lefebvre, Christian Marin, Guy Grosso et Michel Modo étaient les ringards.
Avec « La cage aux folles » (1978) de Edouard Molinaro et son immense succès populaire, il installe définitivement sa renommée.rueducine.com-michel-galabru (33)
rueducine.com-cesarIl est cependant préférable de se souvenir des grands rôles qu’ a pu composer Michel Galabru pour le cinéma. Comme ce médecin malheureux dans « Le viager » (1972) de Pierre Tchernia, Le président de la cour pour « Section spéciale » (1974) de Costa-Gavras, « Le juge et l’assassin » (1976) de Bertrand Tavernier où il interprète un tueur en série illuminé, rôle pour lequel il obtient un bien mérité César, le commissaire de police pour « Qui a tué le chat? » (1977) de Luigi Comencini, Le commissaire principal Grimaud dans « Flic ou voyou » (1978) de Georges Lautner, le commissaire Bonnardot dans « Le choix des armes » de Alain Corneau, le papy dans « Papy fait de la résistance » (1983) de Jean-Marie Poiré, le père dan « L’érueducine.com-oscar1té meurtrier » (1983) de Jean Becker, le commissaire Gesberg pour « Subway » (1985) de Luc Besson, le vendeur de farce et attrapes pour « Grand Guignol » (1986) de Jean Marboeuf, un affreux profiteur du marché noir dans « Uranus » (1990) de Claude Berri, et enfin « Belle époque » (1992)  de Fernando Trueba film qui reçut un Oscar du meilleur film étranger, et 9 premios Goyas (césars espagnols) qui en font un des films les plus primés en Espagne. Il incarne Danglard un imprésario français qui a épousé une cantatrice espagnole et qui de retour après une longue tournée en Amérique du sud le cocufie.

Dans les années 2000 Michel Galabru réoriente sa carrière vers le théâtre et tourne pour le cinéma de ci-de là.

Il meurt le 04 janvier 2016 dans son sommeil. Celui du juste.rueducine.com-michel-galabru (34)

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