Synopsis

Milan milieu des années 1970, un homme ramasse au fur et à mesure de sont trajet dans la ville trois autres hommes. Ils se rendent dans une entreprise en périphérie de la ville et mènent une attaque violente. Objectif l’argent qui se trouve dans un coffre. La violence des faits et la longueur du hold-up, mettent en alerte la police qui se rend sur les lieux…rueducine.com-milano-violenta-photo (2)

CRITIQUE

Mario Caiano fils du réalisateur Carlo Caiano n’est pas un foudre de guerre (en ce qui concerne la réalisation, pour le reste je ne m’aventurerai pas) c’est le moins qu’on puisse dire. Il suffit de jeter un œil sur sa filmographie.
D’ailleurs il a publié ses mémoires intitulées « Autobiographie d’un réalisateur de séries B ». Lui même ne se faisait donc guère d’illusion sur son héritage cinématographique.
Ce film ne dément pas ce qui précède. Exceptée une poursuite en voiture et moto plutôt réussie, Mario Caiano ne fait guère reluire son scénario. Tout y est terne (peut-être un choix assumé) jusqu’à sa distribution d’une pauvreté effarante malgré la présence de Vittorio Mezzogiorno largement sacrifié. Même les atours de l’actrice Silvia Dionisio ne parviennent pas à sortir le spectateur de la léthargie dans laquelle il a plongé un quart d’heure après le début du film et la course poursuite.

Les années de plomb selon le scénariste et réalisateur se limitent à quatre petits gangsters. Il s’épargne une réflexion sur cette période terrible, mais frustre le spectateur par une vision si courte.

Le budget du film semble famélique ce qui n’aide pas, il est vrai.

Enfin la musique de Gianfranco Plenizio est bien loin des rythmes sexys d’un Stelvio Cipriani ou même d’un Franco Micalizzi illustrateurs mémorables du genre poliziottesco.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Les deux derniers gangsters en vie se déchirent le magot. Embusqués tous deux, prêts à s’entre-tuer, l’un propose à l’autre de vider chacun son chargeur en l’air. Le second (visiblement grand couillon devant l’éternel accepte). Bien entendu le premier ruse et se garde des balles dans son chargeur. Scène absolument lénifiante de bêtise crasse. Mario Caiano était-il conscient de l’inanité de cette scène???

L’ANECDOTE

Au gré des films et des genres et des productions Mario Caiano a aussi travaillé sous les pseudonymes de Allan Grünewald, William Hawkins, Mike Perkins, Edoardo Re et Fred Wilson.

NOTE : 08/20

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