PERSONNEL ET CONFIDENTIEL

Synopsis

Miami année 1990, Sally Atwater entre dans la chaîne locale d’infos. Elle a un peu bidouillé son Curriculum car de bagages elle n’en a guère. Ce qu’elle veut c’est se sortir de sa misère et pourquoi pas en devenant star à la télévision. Elle rencontre Warren Justice, vieux baroudeur du journalisme politique et ex grand reporter et à présent rédacteur en chef de la chaîne. Il lui trouve une place à la météo. Mais Sally prend goût au journalisme et veut faire du reportage. Elle commence par de petits reportages anecdotiques sur Miami…

CRITIQUE

Il y a eu « Beignets de tomates vertes » (« Fried green tomatoes« ) (1991).

Et puis Jon Avnet n’a plus été capable de choisir un scénario digne de son talent. « Personnel et confidentiel » son troisième film ne déroge pas à ce constat.
Ecrit à la va-vite sur un coin de table, ce scénario ne fait ni le portrait d’une romance entre un Pygmalion du journalisme et sa Galatée, ni le constat d’un métier en constante évolution dans les médias.

On a un peu de mal à croire aux enchaînements d’événements dont nous abreuve le film.

Tous les personnages autour des deux rôles principaux sont là le temps d’une pirouette, ce qui donne leur donne peu d’épaisseur. On a le sentiment d’être devant un spectacle de marionnettes un peu vain et futile.

La réalisation de Jon Avnet n’est pas là pour franchement relever le niveau. Le montage non plus d’ailleurs.

Heureusement le duo en tête d’affiche a du charme. Et Michelle Pfeiffer et Robert Redford assurent pas mal.

La musique de Thomas Newman aussi.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Sally lors d’une promenade de drague entre elle et Warren, s’empare brusquement d’un micro et chante. Zoom arrière et l’on s’aperçoit que les deux personnages sont dans un stade vide. Mais d’où sort le micro? Qui l’a branché? Pourquoi une scène aussi mal construite?