Synopsis

Années 1970 Nick Kegan travaille sur un bateau armé par son père richissime homme d’affaires. Un associé de son père, Keifitz  arrive par hélicoptère sur le pont du bateau et débarque avec un blessé, un certain Fletcher, dans un brancard. Une fois Keifitz, Nick et le médecin de bord isolés dans l’infirmerie, ils interrogent le blessé. Celui-ci avoue le meurtre du président Kegan, frère aîné de Nick. L’assassinat était un complot il y avait deux tireurs. Et la carabine que possédait Fletcher est restée dans une boutique de Philadelphie, dissimulée dans une aération. Nick se rend à Philadelphie…

CRITIQUE

Hollywood ne se remet pas de l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Ni de l’enquête de la commission Warren qui fut insatisfaisante à bien des égards et ouvrant grand les portes à toutes les théories possibles. Le film développe une nouvelle thèse assez inédite, farfelue aussi, mais qui vaut largement la fantaisie de la thèse officielle du tireur solitaire.
Elle est enrobée dans un ton légèrement satirique, et une enquête qui prend des allures kafkaïenne mais aussi prémonitoire. Notamment l’aspect du film qui développe l’importance de la détention de l’information.

Et le personnage de Cerruti campé par Anthony Perkins fait furieusement penser à un certain Mark Zuckerberg propriétaire des réseaux sociaux Facebook, Instagram et WhatsApp concentrant ainsi des milliards d’informations industrielles ou individuelles.

L’atout majeur du film est la pléthore d’acteurs majeurs qui traversent le film. Et la belle composition de John Huston en patriarche.
Jeff Bridges qui tient le rôle principal d’un fils sans cesse humilié par son père et que l’on promène comme un pion d’un personnage à l’autre et ne cesse de se faire manipuler est assez remarquable.

La mise en scène est plutôt sophistiquée. Pour un premier film, le défi est plutôt relevé.

La musique de Maurice Jarre est quant à elle en partie décevante.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Nick Kegan se rend avec sa petite amie au restaurant pour un rendez-vous. Mais les femmes en pantalon ne sont pas admises. Qu’à cela ne tienne, elle retire son pantalon devant une salle médusée et un chef de salle estomaqué qui apprend la seconde suivante que le jeune homme qui accompagne cette femme sans complexe est le fils du propriétaire du restaurant.

L’ANECDOTE

William Richert a très peu tourné pour le cinéma. 4 films en tout et pour tout. Celui-ci étant le plus remarquable.

NOTE : 12/20

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