Synopsis

Milan Mario Marani, un avocat d’affaires rentre chez lui à l’improviste. Il a raté son avion à cause du brouillard. Sa femme est couchée et dort. En rentrant il aperçoit dans un placard les pieds d’un inconnu. Il entre dans la chambre et ne dit rien à sa femme.  Pour se changer les idées il décide de partir à la chasse et oblige sa femme à le suivre…

CRITIQUE

Comédie à l’italienne qui lorgne sur la comédie de mœurs ou réciproquement. Il faut dire que le filone (genre en italien) de la comédie à l’italienne commence à s’essouffler. Les chefs d’oeuvre du genre sont quasiment tous passés. Et l’érotisme devient le fer de lance des productions de la fin des années 1970. Parfois au détriment du film. Ce n’est pas le cas pour ce film.

Cependant le film n’est ni une réussite ni un ratage. Il navigue entre deux eaux. Entre passages franchement réussis, et scènes répétitives et inutiles.

La comédie à l’italienne tire sur la haute bourgeoisie industrielle. Préoccupée par l’argent et comment le dépenser de façon ostentatoire. Tiraillée entre la morale catholique et leur propre luxure et dans un désir d’ordre social, où leur domination ne souffre aucun obstacle.

Il en ressort qu’Edwige Fenech aurait mérité mieux que sa filmographie, qui, si elle est conséquente en quantité s’avère bien légère en qualité. Dans ce film elle prouve que non seulement elle pouvait être un des sex-symbol du cinéma italien durant les années 1970 jusqu’au début des années 1980, mais aussi une très bonne actrice capable de montrer un peu plus que ses seins ou son cul. Forts jolis au demeurant.

Ugo Tognazzi est quant à lui très bon devant la caméra, et moins en tant que scénariste. Comme réalisateur il a une excellente maîtrise du plan et sa direction d’acteurs est irréprochable.

Armando Trovajoli signe une de ses musiques dont il a le secret très easy leastening et immédiatement accaparée par le cerveau.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène de chasse (un poil trop longue). Qui se transforme en massacre cynégétique où la haute bourgeoisie milanaise cherche à épater son prochain, que l’on déteste après tout,  en tuant le plus de gibier possible sans le moindre discernement.

L’ANECDOTE

Ugo Tognazzi (1922-1990) a tourné 5 films en tant que réalisateur. « Qui chauffe le lit de ma femme?« est le quatrième.

NOTE : 13/20

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