Synopsis

En 2035, planète Mars, l’équipage de la mission de la NASA  Ares III sol installée sur la planète depuis quelques semaines travaille quand une tempête soudaine et intense balaye le secteur mettant en péril le matériel et notamment la fusée qu’ils doivent utiliser pour repartir. Le capitaine Melissa Lewis ordonne à tout le monde de rejoindre la fusée, lorsque l’un des astronautes, Mark Watney est frappé par une antenne et entraîné loin de ses collègues. La commandante Lewis le recherche mais en vain la visibilité est quasi nulle. Elle finit par renoncer et ordonner le décollage pour un retour vers la terre…rueducine.com-deul-sur-mars-photo

CRITIQUE

Après le pensum « Interstellar » (2014) de Christopher Nolan, Ridley Scott a-t-il eu envie de montrer que dans le genre science-fiction et aventures spatiales, l’on pouvait faire autre chose que des tunnels explicatifs noyés dans jargon pseudo scientifique plus ou moins convaincant, mais en tous les cas très pénibles à suivre pour le spectateur. S’est-il donné pour mission de « décomplexer » le genre très marqué par « 2001 l’odyssée de l’espace » qui certes est un chef d’oeuvre et a mis la barre tellement haut qu’il est inutile de courir après mais plutôt de chercher une voie plus grand public qui revient au divertissement.

Car « Seul sur Mars » n’est rien d’autre que du pur entertainment. Pas de prise de tête, un scénario facile à résumer, une réalisation soignée et sans maniérisme, et une interprétation carrée qui ne fait pas appel non plus à la prouesse interprétative aux odeurs d’Oscar…rueducine.com-seul-sur-mars-photo (7)
Ridley Scott se maîtrise dans sa réalisation: fluidité de la caméra et pas de soubresauts intempestifs. Le montage est tout aussi sage. Et ce n’est pas plus mal.
Matt Damon tient très bien le film sur ses épaules, il fait le job et le fait avec sa conscience habituelle. Les seconds rôles sortent leur épingle du jeu. Notamment Jeff Daniels en rond de cuir de la NASA. Il prend de la bouteille et bonifie son jeu.

Le scénario oppose deux visions de la conquête spatiale. Celle qui tourne autour des équipages et peut mettre en péril les pécunes de l’agence Spatiale américaine. Et celle qui pense d’abord à la pérennité de l’agence et pense avant tout : dollars et financements à venir. C’est un peu manichéen, mais c’est plutôt bien foutu.
La fin n’est pas aussi réussie que le reste du film, elle ne nous épargne pas la grandiloquence avec écrans géants dans les capitales du globe.

La musique de Harry Gregson-Williams est comme à son habitude ni faite ni à faire.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Les vues silencieuses en plongées des allées et venues du héros dans son véhicule. C’est assez spectaculaire.

Note : 12/20

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