venantino venantiniL’ultime survivant du mythique « Les tontons flingueurs » (1963) n’est plus depuis ce jour (09/10/18).
L’acteur a partagé sa carrière entre Italie et France.
Il débute en 1954 avec un petit rôle non crédité dans un film de Steno « Un giorno in pretura« .
En 1959 il apparaît dans la superproduction américano-italienne « Ben-Hur » de William Wyler. C’est en 1961 qu’il obtient un grand rôle pour « Odissea nuda » de Franco Rossi. Ce film aujourd’hui oublié est pourtant un succès public.
Le jeu des co-productions franco italiennes amènent Venantino Venantini à venir en France pour tourner ce qui deviendra à force de rediffusions à la  télévision le film culte « Les tontons flingueurs« . Son aisance à donner son texte en français et son physique athlétique vont en faire un acteur indispensable (ou presque) au réalisateur Georges Lautner.
Le public va s’habituer à lui avec d’autres succès populaires comme « Le corniaud » (1965) de Gérard Oury avec Bourvil et Louis de Funès. Que ce soit en France ou en Italie, il sera le plus souvent cantonné aux seconds rôles.
Sa carrière en Italie surfe sur les films de genre (« filone » en italien) comme le western spaghetti « Bandidos » (1967) de Massimo Dallamano, la comédie à l’italienne « L’amour à cheval » (« La matriarca« ) (1968) de Pasquale Festa Campanile et « La femme du prêtre » (1970) de Dino Risi, le giallo avec « La morte negli occhi del gatto » (1973) d’Antnio Margheriti, le poliziottesco « La polizia al servizio del cittadino? » (1973) de Romolo Guerrieri,  « La guerre des gangs » (« Luca il contrabbandiere« ) (1980) de Lucio Fulci, le film érotique « Black Emanuelle » (« Emanuelle nera« ) (1975).
En France nous retiendrons « La folie des grandeurs » (1971) de Gérard Oury, « Il était une fois un flic… » (1972) de Georges Lautner, « René La Canne » (1976) de Francis Girod, « Flic ou voyou » (1979) de Georges Lautner.
Il tourne ce qui est considéré la dernière comédie à l’italienne « La terrasse » (« La terrazza« ) (1980) de Ettore Scola.
En Italie une crise structurelle secoue le cinéma transalpin les productions se font rares. Il se tourne vers la télévision.
Il participe néanmoins au film « Ladyhawke, la femme de la nuit » (« Ladyhawke« ) (1985) de Richard Donner.
Venantino Venantini ne cesse de tourner. Peu importe la qualité de la production ou l’écriture du scénario. Jusqu’à la fin de sa vie il tournera inlassablement.
Les derniers films dignes d’intérêt  sont « Le dîner » (« La cena« ) (1998) de Ettore Scola, « Je crois que je l’aime » (2006) de Pierre Jolivet, « J’ai toujours rêvé d’être un gangster » (2007) de Samuel Benchetrit, « L’immortel » (2010) de Richard Berry « Un+une » (2015) de Claude Lelouch et « La vie très privée de monsieur Sim« ) (2015) de Michel Leclerc.venantino venantini (2)