rueducine.com-le western1Le western est un genre cinématographique qui est apparu aux Etats-Unis dès la naissance du cinéma. Il comporte plusieurs thèmes comme :
– la conquête de l’ouest qui s’étend jusqu’en 1896 avec la ruée vers l’or en Alaska, effectuée par les pionniers » C’est le thème le plus riche et le plus foisonnant du genre western car il contient des sous-genres:
– notamment la description de faits divers qui montés en épingle par les journaux de l’époque puis réappropriés par les studios hollywoodiens ont créé des légendes plus que de l’histoire: « Règlement de comptes à O.K. Corral » (« Gunfight at the O.K. Corral« ) (1957)
– mais aussi la difficulté d’instaurer une loi dans des contrées vastes et les débordements consécutifs: « Pendez-les haut et court » (« Hang ’em high« ) (1968) de Ted Post
– enfin la description d’un homme seul (ou presque) qui se dresse face à un adversaire bien plus puissant. « Rio Bravo » (1959) de Howard Hawks
– la guerre de sécession (1861-1865) qui sépara Etats du nord et Etats du sud « Gettysburg » (1993) de Ronald F. Maxwell
– les guerres indiennes qui s’étendent jusqu’en 1890 avec quelques soubresauts jusqu’en 1918. « Le soldat bleu » (« Soldier blue« ) (1970) de Ralph Nelson
On peut aussi y ajouter
– les premières guerres indiennes impliquant les armées anglaises et françaises durant la guerre de 7 ans (1756-1763), « Le dernier des Mohicans » (« The last of the Mohicans« ) (1992) de Michael Mann
– les films sur la guerre d’indépendance (1775-1783) « Revolution » (1985) de Hugh Hudson
– les guerres d’indépendance du Mexique (1861-1867) « Vera Cruz » (1954) de Robert Aldrich
– la révolution qui en 1910 a secoué ce pays avec de multiples soubresautes jusqu’au milieu des années 1920 qui sera un des thèmes privilégié des westerns italiens. Mais les studios américains ont aussi développé le sujet. « Sierra torride » (« Two mules for sister Sara« ) (1970)

Certains films peuvent s’assimiler au genre western de par leur décor et le sujet même si l’action est contemporaine « Les désaxés » (« The misfits« ) (1961) de John Huston ou « U-turn » (1998) de Oliver Stone. Il arrive que ces productions ne soient pas américaines « Cent mille dollars au soleil » (1964) de Henri Verneuil.

Les débuts du western au cinéma sont concomitants au développement de l’industrie cinématographique aux Etats-unis. Les tournages ont lieu sur la côte Est. Jusqu’à l’ouverture des studios californiens. C’est en 1903 que le premier western est recensé. Il s’agit du film « Le vol du grand rapide » (« The great train robbery« ) de Edwin S. Porter. L’histoire d’un vol de train par quatre bandits repris et tués. Une affaire rondement menée en 20 minutes. Avec en vedette l’acteur Gilbert M. « Broncho Billy » Anderson.
Le personnage de Broncho Billy deviendra récurrent. Il réalisera plus de 400 films en interprètera près de 350 quasiment tous d’inspiration western avec pour héros Broncho Billy. Tout cela entre 1903 et 1919.
Au début des années 1910 arrive un cowboy aux costumes excentriques 5 années plus tard William s. Hart introduit du réalisme dans le western et se pose en rival de Tom Mix. Cependant  le genre a plus de l’attraction de cirque et du film de comédie que du western dramatique que l’on connaîtra plus tard. Quelques acteurs deviennent de grandes vedettes parmi lesquels Gary Cooper et Harry Carey.

En 1923 James Cruze tourne « La caravane vers l’ouest » (« The covered wagon« ) (1923) adaptation d’un roman de Emerson Hough pour la Paramount.
C’est le premier grand choc du genre. Immédiatement suivi l’année suivante par « Le cheval de fer » (« The iron horse« ) (1924) de John Ford western somme sur la conquête de l’ouest grâce au train. D’immenses moyens sont mis à la disposition du réalisateur pour signer ce western de quasiment 2h30 qui doit asseoir le prestige du studio.
1926 Buster Keaton et Clyde Bruckman tournent un chef d’oeuvre qui allie comédie burlesque et western « Le mécano de la General » (« The General« ). Le film se situe durant la guerre de sécession. Le héros est mécanicien d’un train. Celui-ci prend une importance prépondérante dans le genre.
Le western passe au sonore et parlant en 1928 avec « In old Arizona » (1928) de Irving Cummings et Raoul Walsh.
1930 Raoul Walsh signe le premier western mémorable parlant avec « La piste des géants » (« The big trail« ) (1930) . John Wayne joue son premier premier rôle. Il s’agit une nouvelle fois d’un film avec d’énormes moyens notamment dans la figuration. Des centaines de figurants envahissent l’écran pour ce film tourné en 70 mm : Encore une première! Mais un sévère échec public.

Les années 1930 voient le genre devenir tellement populaire que les films sont tournés à la chaîne sur des trames scénaristiques identiques d’un film à l’autre. Les films durent environ 50 minutes les gentils sont très gentils et les méchants très méchants d’autant qu’ils portent une moustache et un chapeau de couleur sombre. Les acteurs populaires ils sont 7 : Ken Maynard, Tim McCoy, Bob Steele, George O’Brien, Johnny Mack Brown, William Boyd, Charles Starrett apparaissent sans discontinuer dans des décors invariables. Plus de 1000 films sortent ainsi dans les salles de cinéma pour un public essentiellement jeune. C’est l’occasion pour les exploitants de salles d’instaurer « La double séance » : deux films pour un billet. Mais en 1935 la mode change et le western devient chantant avec de nouvelles stars comme Tex Ritter et Roy Rogers. Voila pour le genre populaire.

Les studios en quête d’un second souffle lancent aussi des westerns de prestige après la grande dépression de 1929.
C’est ainsi que dix ans après le krach boursier sort sur les écrans « La chevauchée fantastique » (« Stagecoach« ) (1939) Film historique qui relance le genre en long métrage. Qui fait de John Ford un réalisateur de westerns recherché et de John Wayne une star du genre 9 ans après le cinglant échec de « La piste des géants » (« The big trail« ) (1930) qui l’avait cantonné dans des films de série B. C’est aussi pour John Ford le premier tournage dans la Monument Valley, il y en aura bien d’autres. Surtout ce film annonce en fanfare le début de l’ère que l’on qualifie de nos jours « classique » du western.

De 1930 au milieu des années 1950 de grands chefs d’œuvre du genre sortent sur les écrans. Il est le genre dominant à Hollywood même si aucun d’eux depuis « Cimarron » (1931) de Wesley Ruggles n’a reçu l’Oscar du meilleur film. En voici quelques uns:
« La charge fantastique » (« They died with their boots on« ) de Raoul Walsh (1941)
« L’étrange incident » (« The Ox-Bow incident« ) de William Wellman (1943),
« La poursuite infernale » (« My darling Clementine« ) de John Ford (1946) premier grand western sur la légende de Wyatt Earp et le doc Holliday.
« La vallée de la peur » (« Pursued« ) de Raoul Walsh (1947)
« La rivière rouge » (« Red River« ) de Howard Hawks (1948)
« Le massacre de Fort Apache » (« Fort Apache« ) de John Ford (1948)
« La fille du désert » (« Colorado territory« ) de Raoul Walsh (1949)
« La charge héroïque » (« She wore a yellow ribbon« ) de John Ford (1949)
« Winchester ’73 » de Anthony Mann (1950)
« La cible humaine » (« The gunfighter« ) de Henry King (1950) film qui désacralise le mythe du pistolero.
« La flèche brisée » (« Broken arrow« ) de Delmer Daves (1950) qui lance les films compréhensifs vis à vis des indiens qui jusqu’à présent étaient montrés comme des sauvages empêchant de coloniser les plaines américaines, et l’arrivée du progrès et de la bonne religion.
« Convoi de femmes » (« Westward the women« ) (1951) de William A. Wellman qui reprend les thèmes de « La piste des géants » (« The big trail« ) (1930) de Raoul Walsh.
« Le train sifflera trois fois » (« High noon« ) de Fred Zinnemann (1952). Ce western amène le genre dans un aspect psychologique jamais vu jusqu’à présent. Cet aspect psychologique supplantant l’action sera nommée « sur-western« .
« La captive aux yeux clairs » (« The big sky« ) de Howard Hawks (1952)
« Les affameurs » (« Bend of the river« ) de Anthony Mann (1952)
« L’appât » (« The naked spur« ) de Anthony Mann (1953)
« Le jardin du diable » (« The garden of evil« ) de Henry Hathaway (1954)
« Johnny Guitare » (« Johnny Guitar« ) de Nicholas Ray (1954)
« L’homme de la plaine » (« The man from Laramie« ) de Anthony Mann (1955)
« La prisonnière du désert » (« The searchers« ) de John Ford (1956)
« La dernière caravane » (« The last wagon« ) de Delmer Daves (1956)
« 7 hommes restent à tuer (ré-intitulé : « 7 hommes à abattre) » de Budd Boetticher (1956)
« 3h10 pour Yuma » (« 3.10 pour Yuma« ) de Delmer Daves (1957) autre grand « sur-western »
« Règlement de comptes à OK Corral » (« Gunfight at the Ok Corral« ) de John Sturges (1957)

Annoncé en 1950 par le magnifique film de Delmer Daves « La flèche brisée » (« Broken arrow« ) (1950), à partir de « La prisonnière du désert » (« The searchers« ) (1956) mais surtout après « L’homme qui tua Liberty Valance » (« The man who shot Liberty Valance« ) (1962) tous deux signés de John Ford, le western se fait plus amer, et entre dans une période de véritable questionnement sur les valeurs de l’Amérique, et les fondations du système judiciaire et social du pays.
Mouvement qui va s’amplifier à la fin des années 1960 avec le Nouvel Hollywood jusqu’au début des années 1980 à cause de la guerre au Vietnam. Les scénaristes ont intégré le droit aux indiens de vivre sur leurs terres, mais aussi se questionnent à travers le génocide indien sur le bien fondé de l’intervention de l’armée américaine au Vietnam.

L’ère des grands classiques qui gravaient sur pellicule la grandeur des pionniers, leur pouvoir civilisateur, leur abnégation, leur souffrance dans des contrées hostiles sur le plan climatique, leur affrontement à des sauvages emplumés et retors, leur difficulté à instaurer une économie viable, est bel et bien révolue.

Il s’agit de montrer aussi que les pionniers n’étaient vis à vis des indiens que des envahisseurs sans foi ni loi. Des militaires sanguinaires ou des bureaucrates sans parole. Des faiseurs de paix à la petite semaine. « Le jugement des flèches » (« Run of the arrow« ) (1957). Certains auteurs de films qui ont filmé des classiques changent leur façon d’appréhender les guerres indiennes. Par exemple John Ford qui avec le film « Les cheyennes » (« Cheyenne autumn« ) (1964) achève un mouvement favorable aux indiens qui germait dans sa filmographie. Ou bien Raoul Walsh qui avec « La charge de la huitième brigade » (« A distant trumpet« ) (1964) opère un changement radical de point de vue sur les indiens.

Mais cette vision amère de la conquête de l’ouest commence à ne plus faire les recettes d’antan. Cependant pour les studios il devient difficile de revenir en arrière et d’exalter à nouveau le courage des hommes et femmes qui ont conquis le farwest.
Le Nouvel Hollywood va s’emparer du genre. Les scénaristes vont mettre en avant la dénonciation des exactions des blancs envers les indiens. Les images sont de plus en plus crues. « Little Big Man » (1970) de Arthur Penn, « Le soldat bleu » (« Soldier Blue« ) (1970) de Ralph Nelson bien plus tard « Danse avec les loups » (« Dance with wolwes« ) 1990 de Kevin Costner.

Il en va de même à propos de la violence entre blancs. Des films comme « Pendez-les haut et court » (« Hang ’em high« ) (1968) de Ted Post « , « La horde sauvage » (« The wild bunch« ) (1969) de Sam Peckinpah,  Juge et hors-la-loi » (« The life and times of judge Roy Bean« ) (1972) de John Huston, « John McCabe » (1971) de Robert Altman.
Plus tard « La porte du paradis » (« Heaven’s gate« ) (1980) de Michel Cimino dont l’échec cuisant marquera la fin du Nouvel Hollywood et la reprise en, main des studios sur les scénaristes et les réalisateurs.
Et enfin « Impitoyable » (« Unforgiven« ) (1992) de Clint Eastwood « Open Range » (2002) de Kevin Costner s’interrogent sur les valeurs de la civilisation américaine, et sa naissance dans la violence.

Tandis que les scénaristes et réalisateurs américains s’interrogent sur les massacres indiens et sur les fondements de la société, et alors que le genre est en train de s’essouffler, en Europe au début des années 1960 (d’abord en RFA puis en Italie) des producteurs eux aussi à bout de souffle après une surenchère dans le peplum, s’orientent vers le western.
1964 « Pour une poignée de dollars »  (« Per un pugno di dollari« ) (1964) sort sur les écrans italiens. Le film cartonne au box office mondial. La mode du western italien dit « spaghetti » est née. Atteignant son apogée avec « Il était une fois dans l’ouest » (« C’era una volta il west« ) (1968 ) de Sergio Leone, elle durera un peu moins de 10 années.
Certains réalisateurs s’inspireront de cette nouvelle manne tout en tentant de maintenir une tenue dans le récit qui souvent fera défaut dans les productions transalpines et en conservant quelques ancrages typiquement américains notamment les décors extérieurs. La violence y sera exacerbée notamment chez Sam Peckinpah « La horde sauvage » (« The wild bunch« ) (1969). Les héros y sont cyniques, âpres au gain, en général en donnant la mort ou en trafiquant des armes. Ils n’y ont pas d’issue, à part la mort l’arme aux poings. Ce sera le western crépusculaire.
Le summum du genre crépusculaire est « La porte du paradis » (« Heaven’s gate« ) (1980) de Michael Cimino. Ce western sombre et mégalo (3h30 de durée, un tournage interminable, et un terrible échec critique et public, plus de 300 coupes, un montage à 2h30, un nouvel échec cinglant, un rapport d’un peu plus de 1 million de dollars pour 40 millions investis, un studio en quasi faillite) révulse les américains qui n’avaient pas envie de voir, à ce moment là, des riches massacrer des pauvres dans une violence inouïe.

Le western « spaghetti » définitivement mort quelques irréductibles américains tenteront de maintenir à flot un genre de plus en plus délaissé. Clint Eastwood est de ceux-là avec « L’homme des hautes plaines » (« High plaines drifter« ) (1973),  « Josey Wales hors-la-loi » (« The outlaw Josey Wales« ) (1976) et « Pale rider, le cavalier solitaire » (« Pale rider« ) (1985) rueducine.com-oscar1« Impitoyable » (« Unforgiven« ) (1992) quatre westerns ambitieux et réussis.
1985 Lawrence Kasdan sort « Silverado » belle tentative pour relancer le genre mais qui ne prendra vraiment qu’après le chef d’oeuvre et ultime western de Clint Eastwood.
Clint Eastwood avec « Impitoyable » parvient même à remporter l’Oscar du meilleur film, ce qui n’était pas arrivé pour un western depuis 1931.
Kevin Costner prend le relais avec deux grands westerns « Danse avec les loups » (« Dance with wolwes« ), « Open Range » (2002). Enfin un troisième acteur, Ed Harris, attaché au genre, avec « Appaloosa » (2008) reprend le flambeau.
Quentin Tarantino rend hommage au western italien avec son « Django unchained » (2012), puis « Les 8 salopards » (« The hateful eight« )
Le western est un genre qui attire les acteurs voulant passer à la réalisation. Nous l’avons vu pour Clint Eastwood, Kevin Costner et Ed Harris. L’acteur Tommy Lee Jones tourne un western moderne « Trois enterrements » (2005) puis « The homesman » (2014) plus recentré sur l’époque du western (les années 1880) mais sur un ton tout à fait personnel.

Depuis les années 2000 il sort sur les écrans un ou deux westerns (plus ou moins inspiré). Autant dire que le genre est moribond malgré les diverses tentatives de le faire renaître de ses cendres.

Quelques grands réalisateurs de westerns :
Les grands maîtres : Raoul Walsh, John Ford, Anthony Mann, Howard Hawks, Delmer Daves, Henry Hathaway, Sam Peckinpah, Clint Eastwood, Kevin Costner… et pour le western italien les trois Sergio : Leone, Corbucci , Sollima
Les petits maîtres : Allan Dwan, William A. Wellman, Andrew V. McLaglen, André de Toth, Henry King, George Marshall, John Sturges, Budd Boetticher, Don Siegel, Robert Aldrich, William Wyler, Burt Kennedy, Gordon Douglas, Quentin Tarantino…
Les grands occasionnels : Michael Curtiz, Fred Zinnemann, Henry King, Nicholas Ray, Fritz Lang, Joseph L. Mankiewicz, Kirk Douglas, Sydney Pollack, Alan J. Pakula, Ed Harris, Joel & Ethan Coen…

Quelques grands acteurs de westerns : Errol Flynn, John Wayne, Randolph Scott, Gary Cooper, Henry Fonda, Gregory Peck, James Stewart, Lee Marvin, Robert Taylor, Richard Widmark, Dean Martin, Kirk Douglas, Burt Lancaster, James Coburn, Clint Eastwood, Kevin Costner…

Les grands compositeurs du genre western : Max Steiner, Dimitri Tiomkin, Franz Waxman, Alex North, Elmer Bernstein, Jerry Goldsmith, John Williams, Bruce Broughton, John Barry… et pour le western italien Ennio Morricone et Luis Enriquez Bacalov.

A noter que les musiques de westerns au début des films sonores étaient écrites par des musiciens européens qui avaient fui le nazisme ou la persécution juive en URSS.
Ils travaillent avec des orchestres symphoniques.
Ils amènent avec eux une inspiration de la musique du centre de l’Europe. Et écoutée sans les images l’on s’aperçoit que ces musiques n’ont rien de « westernien ». Les musiques de type folklore sont diégétiques: C’est parce que l’on voit un homme jouer de la guitare sur l’écran que l’on entend de la guitare.

La musique dite « folklorique » entrera dans les scores par les airs hispanisants qui illustrent des films ou l’action se déroule au Mexique.
C’est avec « Les grands espaces » (« The big country« ) (1958) de William Wyler que Jerome Moross impose une inspiration folklorique à l’orchestre symphonique et au western.

Fin des années 1960, la musique du western italien et d’Ennio Morricone avant tout, bouleverse la musique des westerns aux Etats-Unis. Les compositeurs se voient dans l’obligation de suivre la trace du maestro, mais à la fin des années 1960, avec « La horde sauvage » (« The wild bunch« ) (1969) de Sam Peckinpah, la musique de western devient « open ». Les compositeurs tournent le dos au folklore, aux effets sonores italiens, et trouvent leur inspiration à peu près n’importe où.
Burt Bacharach pour « Butch Cassidy et le Kid » (« Butch Cassidy and the Sundance Kid« ) (1969) de George Roy Hill s’inspire carrément de la comédie musicale française et de son chantre Michel Legrand.
Ce n’est que dans les années 1980 que le western hollywoodien retrouve une musique fait sens avec le western et un son qui renoue avec les mélodies des années 1950.

 

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