Synopsis

En 1940-1944 dans la ville de Castelcutò en Sicile, Malèna est une belle femme italienne. Fille du professeur de latin du collège de la ville et mariée. Son mari est sur le front. Tous les mâles du village sont en admiration devant cette beauté. Les femmes, elles vivent cela avec difficulté. Renato est un adolescent qui est tombé amoureux fou de cette femme. Il la suit à distance partout, sèche les cours, vole les pantalons à son père et les fait recoudre à sa taille, pour ne plus mettre ses culottes, achète les disques de la musique qu’elle écoute, et vole les dessous de Malèna la nuit pour se masturber…

CRITIQUE

Sur un sujet de Luciano Vincenzoni, Giuseppe Tornatore réalisateur sicilien, nous donne ici un magnifique film sur le thème de l’attirance des adolescent pour les belles femmes et la douleur de ces amours secrètes.

Mais aussi un portrait cruel des petites villes ou villages dans lesquels la première personne « hors normes » est sujette à tous les commentaires. Et quand c’est exacerbé par des pressions diverses sur le groupe, par des rancœurs ou des jalousies, pour finir dans la violence.

On a reproché à Giuseppe Tornatore de filmer une Sicile stéréotypée, ce qui est un faux procès. Il a filmé une petite ville de Sicile telle qu’elle était à l’époque. De nos jours elle fait stéréotypée, mais dans les années 1940 n’était-ce pas la norme?

Voici un film qui commence dans la comédie de mœurs, et qui au fur et à mesure sombre dans le drame ce qui peut surprendre le spectateur.

Monica Bellucci irradie de sa présence le film et le jeune Giuseppe Sulfaro est sensationnel dans le rôle de cet adolescent fou d’amour et lâche. Il n’agit vraiment qu’à la toute fin du film.

Film merveilleusement illustré par la musique de Ennio Morricone qui a composé une très grande colonne sonore (bande originale de film). Notamment un tango décliné par cinq fois. Génial!

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Les différentes scènes de traversée de la place du village de Malèna au son du tango de Ennio Morricone. La sensualité magnifiée.

L’ANECDOTE

Giuseppe Tornatore disposait déjà de la musique de son compositeur ce qui lui a permis de « chorégraphier » son film. Notamment les traversées de la place du village par l’héroïne.

NOTE : 16/20

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