Synopsis

Milan années 1960, Renato, Beppe, Faustino et Angela dès leur plus jeune âge ont fait les quatre cent coups. Un des plus mémorables étant d’avoir libéré des animaux sauvages d’un cirque. Ils ont poursuivi dans la délinquance. Renato Vallanzasca est aujourd’hui en prison en quartier de haute sécurité. Il se souvient de son ascension dans la pègre milanaise…

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CRITIQUE

Suite aux succés de « Romanzo criminale » (2005) et « Le rêve italien » (« Il grande sogno« ) (2009), on propose à Michele Placido de mettre en scène la violente biographie de Renato Vallanzasca. Sur la base de deux récits autobiographiques. Celui de Vallanzasca et celui d’Antonella d’Agostino amie d’enfance puis épouse depuis 2008 de l’ennemi public n°1 italien des années 1976-1977.
Truand milanais à la forte personnalité, mais mal entouré et dont le parcours de malfrat sera finalement assez bref. Quelques évasions et éclats médiatiques maintiendront sa légende.

Michele Placido accepte.
Et imaginant Kim Rossi Stuart dans le rôle principal il décide de l’associer dans le scénario et la réalisation.
A mon avis le film a un peu de mal à démarrer.

Le problème est du à un montage pas très heureux même s’il est calqué sur celui de « Romanzo criminale » (un passage par l’enfance puis le récit passe au stade adulte), cette fois ça marche moins bien.

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Autre carence du film il manque le point de vue de la police. Donner le seul point de vue du bandit, c’est un peu lui donner la part belle et quasiment justifier les agissements du personnage.

Arrivé au premier tiers du film, celui-ci s’emballe un peu, les tensions entre bandes rivales, les meurtres qui s’accumulent, les casses de plus en plus audacieux font que le spectateur s’accroche au récit.

Kim Rossi Stuart est impeccable bien investi dans son personnage d’homme qui a mis son audace au service du brigandage.
Le reste de la distribution est aussi de grande qualité mais parfois sous employée,  le film s’avérant trop court pour que tous les personnages s’impriment véritablement dans le récit.

Sur la fin quelques raccourcis perdent à nouveau le spectateur.

Enfin la musique de Negramaro n’a pas la puissance évocatrice de celle de Paolo Buonvino pour « Romanzo criminale« .

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Alors qu’il se fait passer pour un inspecteur Vallanzasca introduit dans l’immeuble de la perception des impôts, sa bande s’est faite repérée à l’extérieur et une bataille rangée dans la rue se déclare. Vallanzasca sans perdre son sang froid quitte l’immeuble et passe devant un de ses amis morts, jetant juste un coup d’œil, puis disparaît dans la ville…

L’ANECDOTE

Michele Placido a un grand projet de film sur la loge maçonnique P2 (Propaganda due). Loge sulfureuse accusée entre autres maux (meurtres, corruption, collusion mafieuse) d’avoir tenté de fomenter un coup d’Etat durant les années de plomb. Le film « Cadavres exquis » (« Cadaveri eccelenti« ) (1976) de Francesco Rosi en est une des illustrations.

NOTE : 12/20

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