rueducine.com-Etienne-Chicot2La carrière d’Etienne Chicot débute au cinéma en 1973 avec « Ras-le-bol » de Michel Huisman. Dans le film de Gérard Pirès « L’agression » (1975) il joue un petit rôle de motard. L’année suivante il tourne avec Claude Lelouch pour « Le bon et les méchants« .
Cette même année Alain Cavalier co-écrit avec Patrick Bouchitey, Etienne Chicot, Bernard Crombey et Xavier Saint-Macary « Le plein de super » (1976) qu’il tourne avec comme acteurs principaux ses co-scénaristes. C’est un road-movie qui à l’époque marque la critique.
Il reprend un petit rôle dans « Monsieur Klein » de Joseph Losey cette année 1976.
Il faudra attendre les années 1980 et la période faste du polar français pour qu’Etienne Chicot commence à véritablement percer. « La guerre des polices » (1979), « Une sale affaire » (1981), « Le choix des armes » (1981), « Pour la peau d’un flic » (1981), « Le choc » (1982) « Mortelle randonnée » (1983), font de lui un des meilleurs seconds rôles du genre.
Mais c’est avec des films moins spectaculaires et moins populaires qu’il trouve des rôles différents et qui lui permettent d’étendre sa palette. « Hôtel des Amériques » (1981) d’Andre Téchiné, « Désordre » (1986) d’Olivier Assayas , « 36 fillette » (1988) de Catherine Breillat, « L’Orchestre Rouge » (1989) de Jacques Rouffio.
Après les années 1980 qui ont été fastes, la décennie suivante est bien plus difficile pour Etienne Chicot. Très peu de films et aucun succès public.
Ce n’est que dans les années 2000 et jusqu’à sa mort que le cinéma se rappellera à son bon souvenir. Il sera même d’un casting américain pour « Da Vinci Code » (2006) de Ron Howard et renouera avec le polar et le succès avec un second rôle pour « Les Lyonnais » (2011) d’Olivier Marchal.rueducine.com-Etienne-Chicot
Etienne Chicot composera par deux fois la musique d’un film. Pour « Le plein de super » et « On efface tout » (1979) de Pascal Vidal film dans lequel il ne joue pas.