Synopsis

Ocatilla, Arizona, une diligence arrive en ville, elle est aussitôt attaquée et repart entourée d’hommes en armes. Elle arrive dans la ferme de John Stewart. Il s’agit en fait d’une blague qu’a fait ce dernier à son frère Adam et le fils de ce dernier Howie. Adam Stewart est un juriste, son riche frère le fait venir car le développement de la ville nécessite un spécialiste des contrats. Lors de la fête de bienvenue Howie Stewart dance avec une jeune femme d’origine mexicaine, ce qui rend jaloux Wick Campbell ancien bras droit de John Stewart qui s’est émancipé. Campbell fait un esclandre et est mis à la porte par John Stewart. Campbell cherche à se venger de l’affront…

CRITIQUE 

H. Bruce Humberstone (1901-1984) réalisateur de trois Tarzan avec Gordon Scott n’est pas un spécialiste du western.

Cependant « 10 hommes à abattre » est un western honnète avec ses doses de chevauchées, de fusillades, de trahison et de vengeance. Avec deux histoires d’amour pour ornementer le tout.

La réussite est due à un scénario plutôt agréable. Mais aussi et surtout à ses deux acteurs principaux à savoir Randolph Scott (1898-1987) la machoire plus carrée que jamais , avec son jeu marmoréen et Richard Boone (1917-1981) dont les rôles de méchants lui vont comme un gant.

Et pour tout bon western, le principal est que le méchant soit réussi. C’est le cas dans ce film. Jaloux, voleur, menteur, violent par délégation et donc un brin veule, abject avec les femmes, inutile de dire que le spectateur aime détester ce personnage.

La réalisation de Bruce Humberstone n’a rien de sensationnelle mais elle est efficace et au service de l’histoire et des acteurs.
Il parvient à tirer le meilleur des décors naturels qui entourent la ville d’Ocatilla notamment les cactus géants spectaculaires.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’attaque de la diligence du tout début. Le spectateur se dit que voici un film qui démarre sur les chapeaux de roues! Puis le comportement des cavaliers qui escortent la diligence semble peu cohérente : ils tirent des coups de feu en l’air et ne pleurent pas les balles. Il y a donc anguille sous roche…

L’ANECDOTE

Randolph Scott coproduit le film.

NOTE : 13/20

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