1941 (version 118 minutes)
- Christopher Lee, Dan Aykroyd, John Belushi, Lionel Stander, Lorraine Gary, Murray Hamilton, Nancy Allen, Ned Beatty, Patty LuPone, Robert Stack, Tim Matheson, Toshirô Mifune, Treat Williams, Warren Oates, Wendy Jo Sperber
- Steven Spielberg
- Comédie, Guerre
- 1979
- USA
- Bob Gale, John Milius, Robert Zemeckis
- John Williams
Synopsis
Début décembre 1941 après l’attaque de Pearl Harbor une jeune nageuse au petit matin et nue fait des brassées dans le pacifique sur la côte de Los Angeles. Soudain un sous-marin remonte et la voici qui s’agrippe au périscope de l’engin. Des japonais sortent du sous-marin avec un commandant japonais adjoint d’un gradé allemand. Ils comprennent en voyant la femme nue qu’ils sont face à Hollywood. Pendant ce temps un pilote américain barré pourchasse une soi-disant escadre japonaise qui survole la Californie…
CRITIQUE
Steven Spielberg et trois potes scénaristes se moquent de la paranoïa qui a traversé la Californie après l’attaque de Pearl Harbour. Ils en profitent pour casser leurs jouets comme des sales gosses.
Ils s’appuient sur quelques faits réels qu’ils détournent allègrement en parodie.
Le film est une destruction de décors les uns après les autres par des individus très limités intellectuellement.
Tous les gags ne fonctionnent pas. Parfois ils sont trop connotés sexuellement, parfois racialement. Mais le spectacle et le rythme sont avant tout présents et c’est là que se niche la réussite.
Le film est jubilatoire même s’il est décousu et bancal.
Le casting est pléthorique. Mais c’est John Belushi en pilote d’avion de chasse complètement à la ramasse qui emporte le morceau et largement!
Le réalisateur avec la complicité de son compositeur John Williams dès le début du film, cite son succès précédent « Les dents de la mer » (« Jaws« ). Les cinéphiles apprécient!
Une version director’s cut de 146 minutes est sortie en support DVD soit quasiment 1/2 heure de plus que le film sorti en salles.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Le général Stilwell, alors que des batailles rangées entre marins et soldats secouent la ville, entre dans un cinéma pour voir « Dumbo » du studio de Walt Disney. Il chante les chansons du film. Visiblement il l’avait déjà vu… Les américains sont de grands enfants.
L’ANECDOTE
Les américains ne suivent pas Steven Spielberg. Apparemment ils n’ont pas d’humour sur eux mêmes. John Wayne avait pourtant dit au jeune Steven que son film était antipatriotique et qu’il n’apparaitrait pas dedans!