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Synopsis

Des bandits attaquent la ferme des Mac Gregor éleveurs de chevaux, dans le but de voler les bêtes, mais ils sont repoussés. Quelque jours plus tard les jeunes Mac Gregor emmènent deux cent chevaux pur une vente à Las Mesas. Crawford, un acheteur véreux propose aux MacGregor un vil prix pour le troupeau. Une bagarre éclate entre Les hommes de Crawford et les Mac Gregor qui finissent emprisonnés. A leur sortie de prison, les chevaux ont disparus, volés par Crawford qui travaille pour un dénommé Santillana…

CRITIQUE

Premier film de Franco Giraldi qui tourne sous le pseudo de Frank Garfield.
Franco Giraldi a été réalisateur de deuxième unité pour Sergio Leone quand il tournait « Pour une poignée de dollars » (« Per un pugno di dollari« ) (1964) . Auparavant il a été assistant pour des pointures du cinéma italien comme Giuseppe De Santis, Gillo Pontecorvo, Carlo Lizzani ou Giuliano Montaldo. Autant dire qu’il connaît les ficelles de la réalisation.
Effectivement pour « Sept écossais du Texas » il fait montre d’une maturité derrière la caméra assez impressionnante. De plus il semble bénéficier d’un budget confortable pour ce western italien dit « spaghetti » contrairement à 80% des films de ce genre.

Les scènes d’actions sont réussis, les cascadeurs espagnols au top. Mais le film pêche gravement sur l’humour. Le genre western se prête difficilement aux galéjades. Il peut encore passer avec l’humour noir, mais l’humour cliché sur les écossais, la cornemuse, et leur radinerie c’est beaucoup moins probant.

Robert Woods acteur américain qui fait une carrière quasi exclusive en Italie dans le genre western manque quelque peu de charisme.
Les méchants Fernando Sancho et Leo Anchóriz sont quant à eux étincelants.

La musique d’Ennio Morricone paradoxalement manque de cornemuse. On aurait aimé que ce musisicien de génie allie cet instrument dans le western italien dont il a fixé les codes musicaux en y introduisant justement les instruments les plus improbables.
Malgré cette déception elle envoie du bois!

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Crawford qui a trahi Santillana est torturé en passant attaché à un cheval dans un mur de flammes.

L’ANECDOTE

Le film est un gros succès en Italie, une suite « Les 7 écossais explosent » (« 7 donne per i Mac Gregor« ) est tourné l’année suivante toujours par Franco Giraldi. Mais Robert Woods cède sa place à Robert Bailey.

NOTE : 12/20

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