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Synopsis

Londres fin des années 1940, William Sanders ancien militaire ex prisonnier de guerre se retrouve dans une querelle dans un pub. Il tue accidentellement le tenancier et s’enfuit. Il se réfugie dans la chambre de Jane Wharton, une jeune, infirmière dans un institut médical. D’abord prisonnière elle finit par s’amouracher de Saunders. Mais très vite un maître chanteur qui a été témoin de l’accident fatal du pub éxerce une pression sur Saunders pour lui faire des travaux illégaux…

CRITIQUE

Film noir dont la fin est déceptive.
Le début du film est cependant remarquable dans la montée de violence dans le pub qui amène le héros à devenir un meurtrier, et sa fuite dans les ruelles de Londres.

Burt Lancaster producteur du film avait choisi Robert Siodmak pour tourner le film mais le tournage ayant été reculé de plusieurs mois, il se tourne vers Norman Foster.

Norman Foster suit les codes du film noir alors très en vogue à Hollywood. Les éclairages sont très travaillés, et certains plans avec le méchant en gros plan sont assez frappants.

Le scénario manque de sècheresse, et quelques scènes ne sont pas utiles.

Joan Fontaine et Burt Lancaster ne sont pas à proprement parler des amants « maudits » tels que décrits dans des grands films noirs comme « Assurance sur la mort » (« Double indemnity« ) (1944) de Billy Wilder. Ce sont des meurtriers par accident. Ils ne planifient pas les meurtres dont ils seront chacun coupable.
Le méchant campé par le britannique Robert Newton est la grande réussite du film. Il est odieux. Et le spectateur adore le détester.

Miklós Rózsa compose une musique qui permet au film de tenir la route sur le plan émotionnel. Que ce soit dans les moments d’angoisse, de traque, ou de romance entre les deux protagonistes.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La poursuite nocturne après le meurtre de Saunders. Éclairage superbe et découpage virtuose.

L’ANECDOTE

Après 5 films tourné dont deux sortis en salles, Burt Lancaster annonce qu’il crée sa propre société de production « Norma Productions ». « Kiss the blood off my hands » est le premier film produit par cette société. Burt Lancaster cherche à se rassurer en produisant un film noir, genre qui lui a réussi avec « Les tueurs » « The killers » (1946) et « Les démons de la liberté » (« Brute force« ) (1947).

NOTE : 12/20

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