Synopsis

Sur un marché en Belgique, le reporter Tintin, voit une superbe maquette d’un bateau du XVIIème siècle « La Licorne ». Il l’achète pour 50 francs (belges). A peine le marché conclut, un homme se précipite pour acheter la maquette. Il montre beaucoup d’empressement et est prêt à payer le double du prix. Mais le refus du reporter est catégorique. L’importun parti, un deuxième personnage veut absolument acheter la maquette il est prêt à signer un chèque en blanc et que Tintin y mette la somme qu’il veut. Mais encore Tintin refuse. Une fois rentré chez lui avec son chien Milou, la présence d’un chat dans l’appartement met à mal la maquette qui tombe de son socle. Le mat central se brise et en sort un cylindre en métal qui roule sous un buffet…

CRITIQUE

Les tintinophiles avertis (et parfois hystériques) ont en général peu ou pas apprécié le film. Ne faisant pas partie de cette catégorie (bien qu’ayant lu tous les albums de Tintin), et ne considérant pas Hergé comme un génie de la bande dessinée, j’ai plutôt passé un agréable moment avec ce film. Je me suis laissé embarqué dans ces aventures trépidantes sans trop replacer le film en rapport avec les albums dont il est issu : « Le crabe aux pinces d’or », « Le secret de la Licorne », « Le trésor de Rackham le rouge ».

Spielberg est bien plus dans son élément avec ce genre de film d’aventures qui rappelle « Les aventuriers de l’arche perdue » et son héros Indiana Jones, que dans la science fiction « A.I. Intelligence Artificielle » (2001). Moins de philosophie à trois francs six sous, juste le pur plaisir de suivre des personnages sympathiques dans une histoire au rythme effréné, avec des méchants bien dimensionnés.

Alors bien sûr on peut mégoter sur certains aspects du film « Héneaurmes » comme la poursuite en side-car à travers la ville de Baghaar,  la bataille navale qui voit le bateau pirate suspendu dans les airs accroché au mât de La Licorne, ou le duel de grues. On peut aussi reprocher une esthétique parfois ratée, et une musique de John Williams qui n’apporte plus rien aux films de Steven Spielberg depuis des lustres.

Il n’en demeure pas moins que la technique de « motion capture » employée pour cette réalisation est proche de la perfection. Et le passage entre personnages capturés et le  dessin d’animation par ordinateur est imperceptible.

Bref de l’entertainment comme savent le faire les américains.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Tintin et le capitaine Haddock sont dans le désert assoiffés, Haddock en manque d’alcool voit défiler sous ses yeux l’ attaque de La Licorne de son ancêtre par l’infâme Rackham le rouge. Le sable du désert devient une mer démontée. Effet visuel superbe.

L’ANECDOTE

C’est le réalisateur néo-zélandais Peter Jackson qui s’est chargé de la post production du film. Avec sa trilogie du « Seigneur des anneaux » (2001-2003) et « King Kong » (2005) il a une parfaite maîtrise de la « motion capture ».

NOTE : 14/20

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