Synopsis

Années 1970 Washington DC, Chance, un homme simple d’esprit, télé-phage et excellent jardinier, se retrouve seul à la mort de l’homme qui l’avait recueilli. Il se retrouve mis à la rue par les héritiers. Il marche dans la capitale avec sa valise à la main, son parapluie et son chapeau melon. Jusqu’au moment où il se fait coincer entre deux voitures. Eve Rand la propriétaire du véhicule qui semble ne pas vouloir d’ennuis le ramène chez elle pour le soigner. Il se retrouve dans une immense propriété d’un vieil homme influent en politique, mais très malade…

CRITIQUE

A la première vision de ce film, je l’ai trouvé longuet, et abscons.

Mais l’interprétation est tellement exceptionnelle que j’ai remis plusieurs fois l’ouvrage sur le métier. Et très vite ce film a fait partie du panthéon de ma cinéphilie.

Dans cette somptueuse fable, sur l’innocence et le bon sens dont sont friands les politiques et les grands chefs d’entreprise, Peter Sellers offre son meilleur rôle.

Shirley MacLaine est divine.

Quant à Hal Ashby il filme avec une infinie tendresse pour son personnage, l’histoire de ce simple d’esprit qui devient la coqueluche du tout Washington. Une belle histoire.

Le film peut aussi faire penser à « Zadig » ou « Candide » de Voltaire.
Peut-être le meilleur film du réalisateur.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La fin fantômatique du film est formidable. Du grand art.

L’ANECDOTE

Dernier film sorti du vivant de Peter Sellers qui reçut un Golden Globe mais pas d’Oscar qui revintrueducine.com-golden-globe cette année là à Dustin Hoffman pour « Kramer contre Kramer« .

NOTE : 16/20

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