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Synopsis

Jim Douglas chevauche vers la ville de Rio Arriba. Mais un homme du shérif l’arrête et lui signifie que la ville n’est autorisée que pour le bourreau Smith qui doit arriver d’ici peu. Mais face à l’insistance de Douglas le représentant de la loi désarme son interlocuteur et l’escorte jusque dans le bureau du shérif. Douglas déclare juste vouloir assister à l’exécution des quatre bandits qui logent dans la prison. Le shérif lui indique l’hôtel où il pourra loger. Peu de temps après le bourreau arrive en ville, à peine a-t-il le temps de boire un verre, que le shérif le demande pour mettre au point la visite des condamné. Le bourreau indique qu’il a bien le temps et qu’il les verra dans la soirée. Douglas demande au shérif de voir les prisonniers. Celui-ci accepte. Le shérif ordonne au prisonniers de se présenter devant la cellule. Douglas les regarde un par un en prenant bien son temps. Puis il repart…

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CRITIQUE

Sur un très bon scénario signé Philip Yordan qui a adapté un roman de Frank O’Rourke, Henry King ajoute sa patte très chrétienne qui donne de la profondeur à ce western. L’église joue un rôle important dans le film. Le film s’achève d’ailleurs par une scène de confession.
Il y retrouve Gregory Peck avec lequel il avait tourné entre autres « La cible humaine » (« The gunfghter« ) (1950). Si « Les bravados » n’atteint pas les sommets du précédent il n’en reste pas moins un western d’une excellente facture, avec un somptueux CinemaScope.
L’intérêt du film est d’emmener le spectateur vers une chasse à l’homme vengeresse, et qu’au final cette poursuite mortelle n’aura pas satisfait le chasseur car elle s’est avérée injuste.

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En voyant le film on peut se demander dans quelle mesure il a inspiré les scénaristes du second western italien de Sergio Leone « …Et pour quelques dollars de plus » (« Per qualche dollaro in più« ) (1965). Une montre à gousset avec une photo étant l’objet qui maintient le chasseur dans sa vengeance. Comme Lee Van Cleef dans le film de Leone.

C’est aussi dans ce western de King qu’une énorme partition à l’orgue se fait entendre pendant quasiment une dizaine de minutes. De même Ennio Morricone utilisera l’orgue dans le film de Sergio Leone en l’associant au carillon de la montre.

Et enfin le film de Sergio Leone ramène Lee Van Cleef au 7ème art. A la suite d’un grave accident, sa carrière était entrain de s’étioler dans des séries télévisées ou des téléfilms et il s’était déjà reconverti dans la décoration d’intérieur et la peinture.

Henry King peu adepte du gros plan alterne plutôt les plans larges et les plans américains. Quelques scènes extérieures comme celle dans la forêt, ou dans les hautes herbes sont remarquables.

Lionel Newman aidé de son frère Alfred et du vétéran Hugo Friedhofer composent une extraordinaire musique qui claque aux oreilles immédiatement.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Douglas qui a attrapé le dernier des bandits comprend par ses aveux qu’il a pourchassé ces quatre hommes pour une vengeance qui n’avait pas lieu d’être. Tempête dans un crâne. Gregory Peck grandiose.

L’ANECDOTE

Lors du premier dîner organisé par Louis B. Mayer en 1927 pour célébrer les professionnels du cinéma, participent 36 personnes du métier qui seront appelés les fondateurs de « The Academy of Motion Pictures Arts and Science ». Quelques acteurs dont: Douglas Fairbanks, Mary Pickford; Quelques producteurs dont Louis B. Mayer, Harry et Jack Warner, Irving Thalberg;  des techniciens; deux avocats; des écrivains; et des réalisateurs parmi lesquels Cecil B. DeMille, Raoul Walsh, et Henry King. De cette soirée naîtront les Oscars.

NOTE : 15/20

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