Synopsis

1807, dans le pacifique pendant les guerres napoléoniennes , le capitaine de la Royal Navy Horatio Hornblower commande la frégate de 38 canons HMS Lydia pour une mission secrète en Amérique centrale . Il doit fournir des armes et un soutien à un mégalomane nommé Don Julian Alvarado, qui se fait appeler « El Supremo », dans sa rébellion contre l’Espagne, alliée de la France et ennemie de la Grande-Bretagne. El Supremo lui demande de prendre un bateau espagnol le Natividad de 60 canons et le lui remettre pour qu’il puisse aller cap sur Panama pour fomenter une rébellion contre l’Espagne. Nuitamment le bateau est pris et remis le lendemain à El Supremo. Le Lydia reprend cap au sud et rencontre un autre navire espagnol qui leur apprend que l’Espagne a changé son alliance et s’est retournée contre la France…

CRITIQUE

Film de guerre maritime au XIXème siècle.
Son scénario est tiré de trois romans de C.S. Forester « The happy return »« A ship of the line » et « Flying colours ». Il en ressort un film en deux parties bien distinctes : l’une dans le pacifique l’autre sur les côtes de la France.
Version pessimiste : ce peut être regrettable on aurait préféré que l’histoire sur le Pacifique fut plus développée. Version optimiste : bonne idée cela donne du rythme au film.

 

Les scènes d’action qui se résument surtout à de la canonade sont efficaces et les dégâts causés par les coups de canons sont spectaculaires. Les mâts qui tombent sur les matelots avec fracas donnent des images impressionantes.

Il n’empêche que le western ou le film noir sont des genres qui lui sont mieux appropriés.

Gregory Peck (1916-2003) surjoue en début de film un poil l’officier intraitable. Mais en arrondissant les angles au fur et à mesure, il s’humanise et permet au spectateur de s’identifier.
Virginia Mayo (1920-2005) qui apparaît assez peu dans le film est comme à son habitude impeccable.

Robert Farnon compose une musique qui sent bon l’aventure. Cependant elle manque d’un air reconnaissable, et aussi manque de souffle.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’affrontement du capitaine Horation Hornblower et de El Supremo, dans le repaire de ce dernier. Mélange de comédie et de tension. Une bonne scène.

L’ANECDOTE

« Capitaine sans peur » est tourné entre un film noir « La femme à abattre » (« The enforcer« ) (1951) et un western « Une corde pour te pendre » (« Along the great divide« ) (1951).

NOTE : 12/20

 

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