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Synopsis

Un indien avec un costume hybride de cavalier de l’US army entre dans un bar. Après avoir été molesté par les hommes du shérif, il va à la rencontre de celui-ci aux abords de la ville. L’indien demande au shérif ce qui s’est passé quand le commissaire aux affaires indiennes a été assassiné. Le shérif lui répond qu’un coup de feu venu de nulle part a désarçonné le commissaire qui avant de mourir lui a glissé un deux mots à l’oreille « April morning »…

CRITIQUE

Très influencé par le western italien et les westerns issus du Nouvel Hollywood, le film est malheureusement un beau raté.
En dépit du charisme de Lee Van Cleef qui a perdu sa légendaire moustache (les indiens étant glabres), et une enquête à rebondissements, c’est le montage qui salope l’oeuvre. Le passage d’une scène à l’autre est à chaque fois passé au hachoir par des ellipses brutales ou des coq à l’âne assez peu amènes.

Dommage car Alexander Singer décoche par moments des plans bien travaillés.

La musique signée Dolores Claman et orchestrée par José Nieto retire aussi son épingle de ce jeu de massacre.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’attaque du train par des cavaliers. L’arrivée des cavaliers filmés depuis l’intérieur du wagon est un plan très réussi.

L’ANECDOTE

Pour les aficionados du rangement des films par genre et sous genre, il faudra mettre ce film dans la case acid western aux côtés des westerns  « El Topo » (1970) d’Alejandro Jodorowsky « The last movie » de Dennis Hopper (1971) et « Bad company » de Robert Benton (1972).
Le terme est né sous la plume de la critique Pauline Kael qui désignait péjorativement les spectateurs du film « El Topo » qui voyaient le film sous l’emprise de drogues diverses et variées.

NOTE : 07/20

 

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