CAVALIER DE LA MORT (LE)

Synopsis

Owen Merritt est un propriétaire de bétail qui vit en bonne entente avec ses voisins, eux aussi éleveurs. Mais un certain Will Isham commence à troubler ce petit monde. Son hégémonie sur les terres semble sans fin. Par la pression et des offres de rachat subséquentes il agrandit son territoire, jusqu’à jouxter les terres de Merritt. De plus Will Isham a épousé Laurie pour laquelle Owen Merritt a de forts sentiments. Une tentative de vol de bétail met le feu aux poudres…

CRITIQUE

Quand André de Toth est aux manettes le film n’est jamais anecdotique.

Sans atteindre le niveau de ses meilleurs westerns, ce film avec Randolph Scott est un bon western et sa toute fin dans une tempête de sable qui traverse la ville frappe le spectateur.

Le film qui contient beaucoup de scènes nocturnes est superbement éclairé. Les « nuits américaines » sont remarquables par leur qualité. Le film est aussi ponctué de tâches de couleur qui ressortent malgré la nuit et donnent ainsi des points de repères dans le cadre.

Le scénario manque sûrement de rigueur pour tenir le film de bout en bout.

De plus les costumes sont bien trop propres et neufs sur cette production. C’est fort dommage car cela parasite sérieusement la perception du film.

Randolph Scott égal à lui même, offre le moins d’expression possible.
Cependant le film propose un méchant peu ordinaire. Très propre sur lui, et ayant l’obsession de la possession exclusive et inextinguible. Alexander Knox fait belle impression.

La musique de George Duning rentre dans les canons de la musique du genre. Elle ne cherche pas à se démarquer par une originalité quelconque. Elle illustre donc le film avec efficacité mais manque d’aspérités.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La bagarre avec un homme de main de Will Isham dans une baraque dans la montagne, puis hors de la baraque à moitié détruite pour finir en glissade sur les névés le long d’une chute d’eau. Joli sens du décor naturel et placement des caméras aux petits oignons.