Synopsis

Un homme nommé Harry Garmes,  fait de la mécanique dans son garage sur une voiture puis fait des essais poussés sur les routes du Portugal du côté d’Albufeira. L’engin s’avère être un bolide. Puis il se rend chez une amie et prostituée avec laquelle il a des relations régulières. Il lui confie une enveloppe remplie de billets et lui dit qu’il part remplir un contrat de chauffeur qui pourrait être risqué. Et que s’il ne revenait pas, elle garde l’argent pour elle. Puis Harry Garmes prend la route et passe la frontière espagnole…

CRITIQUE

Film dont la production a été très mouvementée. La réalisation est tout d’abord confiée à John Huston. Cependant celui-ci ne cesse de remanier le scénario ce qui déplaît à George C. Scott. Et les deux hommes entrent en conflit. John Huston est finalement débarqué alors que le tournage est entamé au profit de Richard Fleisher pas très emballé par le projet et qui lui aussi remaniera le scénario. Tina Aumont qui tenait le rôle de Claudine quitte le tournage George C. Scott cherche à imposer Bonnie Bedelia pour la remplacer mais c’est Trish Van Devere qui au final jouera. George C. Scott est miné par sa consommation d’alcool qui oblige la production a faire intervenir la femme de l’acteur pour qu’il soit plus performant pendant le tournage.

Il en résulte un film hybride. A la fois mollasson, mais suffisamment tendu pour maintenir l’intérêt du spectateur. Des incohérences scénaristiques à la fin du film frustrent le spectateur.

Cependant les relations entre les trois principaux personnages sont plutôt bien écrites et l’arc narratif de chacun réussi.
George C. Scott qui s’est fait injustement étriller aux Etats-Unis par la critique est imposant, Tony Musante en jeune chien de moins en moins fou fait une belle prestation. Trish Van Devere parvient à hausser son jeu pour ne pas déséquilibrer le trio.

Il est marrant de noter que les américains voient le cortège présidentiel français comme celui du président  des Etats-Unis avec 1 voiture et 4 hommes à pieds autour. Et comment un attentat contre Charles De Gaulle en 1968 peut se transformer en fantasmagorie de l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy à Dallas en 1963.

Le titre français est assez mauvais, trop long, et très évasif.

Le clou du film est dependant la musique de Jerry Goldsmith qui donne à ce petit film des lettres de noblesse qu’il n’avait pas en lui-même.

 

Video & Photo

1 videos 2 photos

Write a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *