Synopsis

New York fin des années 1990, Murray « Superboy » Babitch, un jeune policier sort d’une boite de nuit dans un état d’ébriété avancé. Il prend son véhicule pour rentrer chez lui. Mais une voiture rouge lui fonce dessus et heurte sa voiture. Il pense avoir vu un des deux passagers noirs tenir une arme. Il vide son chargeur dans le véhicule, tuant les deux hommes. Lorsque les policiers arrivent sur place ils s’aperçoivent que les deux noirs ne possédaient pas d’armes. Ils font donc un « monte-le-coup » en introduisant une arme dans le véhicule. Mais les services d’urgences venus en aide aux blessés se rebellent contre cette malhonnêteté flagrante…

CRITIQUE

Pour une deuxième réalisation, et un budget serré, James Mangold parvient à séduire les grosses cylindrées de l’interprétation qui sacrifient leur cachet pour ce film très réussi sur les dérives mafieuses de la police : drogue, alcoolisme, violences conjugales, trafic d’influence, escroqueries à l’assurance, mensonges, faux témoignages, fausses preuves et meurtres.

La ville de Garrison, se révèle être une petite enclave du New Jersey structurée par une mafia policière. Heureusement il semble que le film soit une fiction tirée de l’imagination de James Mangold qui se situe dans la lignée des superbes réalisations du maître du genre: Sidney Lumet.

Scénario impeccable, interprétation sensationnelle.

Sylvester Stallone compose son meilleur rôle avec celui de Rocky Balboa dans « Rocky » (1976) de John G. Avildsen, celui d’un homme qui voulait entrer dans la police d’état et qui à cause d’une demi-surdité à dû se rabattre sur le métier de shérif, préposé aux conflits de voisinages et excès de vitesse. Un homme qui aime une femme victime de violences de la part de son mari, flic et corrompu.

Les images de New York et sa banlieue sont superbes.
Un petit regret: Le dénouement final filmé au ralenti. Ce n’était pas nécessaire!

La musique de Howard Shore sert le film sans le desservir.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le lieutenant Moe Tilden de la police des polices interroge un suspect qui raconte des craques et fait taire son avocat. Du grand Robert De Niro.

L’ANECDOTE

Le film fait un four dans les salles et sera oublié à la sélection aux Oscars.

NOTE : 15/20

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