Synopsis

Paris début des années 1980, Pierre, quinquagénaire, restaure des tableaux. Il est divorcé et a une fille Amélie étude économiques et sociales pour entrer dans l’administration ministérielle. Pierre Reçoit un appel de sa mère qui habite à Troyes et qui lui annonce qu’elle arrive dans l’aprés midi à la gare de l’Est. Cela n’arrange pas Pierre, mais bon an mal an après une visite à sa fille il va chercher sa mère à la gare. Mais celle-ci n’apparaît pas sur le quai. Pas plus au train suivant. Pierre inquiet se rend à Troyes au domicile de sa mère. Mais elle a bel et bien quitté la maison pour aller prendre le train. Aurait-elle chutée sur la voie pendant le voyage?…

CRITIQUE

Film intime et d’une grande sensibilité.

Basé sur une histoire réelle d’un homme qui a recherché une personne de sa famille le long d’une voie ferrée, Alain Cavalier et sa fille Camille de Casabianca écrivent un film touchant sur la quête d’une disparue mais aussi d’un rapprochement entre un père et sa fille.

Ce film fait partie des rôles préférés qu’à eu l’occasion de tourner Jean Rochefort. Jouer avec Camille de Casabianca alors quasi néophyte (elle n’avait eu qu’un tout petit rôle à l’âge de 4 ans dans « L’insoumis » (1964) d’Alain Cavalier) fut un véritable challenge pour Jean Rochefort et un moyen de se ressourcer, de proposer des choses aux réalisateur.

Camille de Casabianca (21 ans lors du tournage), si elle rate ses scènes de boulimie alimentaire, elle parvient à hisser son jeu au niveau de celui de Jean Rochefort dans les scènes de voyage et de recherche.

Alain Cavalier qui a décidé au décès de sa femme de se tourner vers un cinéma plus intimiste et avec des contraintes budgétaires plus fortes y met donc beaucoup de lui-même. Il filme avec une grande sensibilité ses deux acteurs principaux. Alternant les plans fixes, les caméras à l’épaule, les champs contre-champs dans son montage.

La musique de Maurice Leroux est très discrète.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Sur le quai d’une gare, après un clash avec son père, Amélie s’apprète à prendre un train. Pierre l’accompagne. Le train arrive s’arrête et Camille ne monte pas dans le train. Pierre lance un regard chaleureux vers sa fille de reconnaissance.

L’ANECDOTE

Dans le rôle d’un policier qui accompagne Pierre (Jean Rochefort) au domicile de sa mère, nous trouvons Gérard Darier. A ce jour il écrit et met en scène des pièces de théâtre. Il fut mon professeur (bénévole) de théâtre pendant deux ans au milieu des années 1990. C’est lui qui m’a fait comprendre ce que « jouer » pour un acteur signifiait vraiment et l’engagement que cela nécessitait. Merci Gérard.

NOTE : 15/20

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2 Comments

  1. Andriot 6 novembre 2022

    Bonjour, Merci pour vos commentaires. Il y a une photo du film où Jean Rochefort est sur un ouvrage de type pont avec le train qui le frôle. Savez-vous s'il s'agit du Viaduc de Chaumont? Savez-vous également où ont eu lieu les différentes scène à part celles tournées à la gare de Troyes et à Bar-sur-Aube?. Grand merci par avance pour vos informations. Bien cordialement. Chantal Andriot.

  2. littlebigxav 6 novembre 2022

    Bonjour Chantal. Tout d'abord je vous remercie pour votre visite dur rueducine.com. Et pour votre mot gentil. Après visite du site passiondestrains.blogspot.fr C'est bien sur le viaduc de Chaumont que Jean Rochefort se fait froler par un train. Bien à vous. Xavier.