Synopsis

Floride en 1835, le lieutenant Lance Caldwell est jugé dans un tribunal militaire pour trahison, accusé par le commandant Degan du Fort King. Le lieutenant Caldwell pour qui il est l’heure de se défendre, demande au tribunal de bien vouloir écouter ses explications. Le tribunal lui octroie le temps nécessaire pour qu’il s’explique. Le lieutenant Caldwell entame donc son récit par son arrivée en tant que nouvelle recrue au Fort King. Arrivée mouvementée à quelques lieux du Fort King un indien seminole l’a attaqué. Le commandant dubitatif sur les explications de son nouvel éclaireur veut monter une expédition contre la tribu indienne qui refuse de quitter ses terres. Le lieutenant Caldwell tente de le dissuader…

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CRITIQUE

Film quasi historique.

Bien entendu des erreurs parsèment ce film américain comme à l’accoutumée. Hollywood privilégie toujours les spectacle (la légende) à l’histoire (la vérité).

Le chef indien Osceola ne meurt pas dans les heures qui suivent son arrestation de blessures, mais quelques mois plus tard de maladie.

Grande originalité de ce western : il se situe dans les Jungles marécageuses et poisseuses des Everglades pas inédit mais très peu courant pour le genre.
Cela change des déserts du Texas ou de l’Arizona et des montagnes du Colorado ou du Montana. Le film est tourné en grande partie en Floride dans les Everglades National Park.

Autre nouveauté pour le genre l’importance des bruitages (surtout animaliers) qui hantent les marais de Floride.

Malgré quelques longueurs, quelques imprécisions, et une fin tirée par les cheveux, le film se laisse voir.
Scénario solide, un peu long dans la progression de la troupe US dans les marécages. Il contient quelques défauts sur les allées et retour en barque de l’héroïne du film dont les durées sont très aléatoires.

L’intérêt du film réside dans la confrontation d’un chef et de son subalterne dont le second est enclin à comprendre les révoltes indiennes. Richard Carlson et Rock Hudson signent chacun une belle interprétation de deux ambitions opposées.

Le commandant est enfermé dans une sorte d’autisme comme beaucoup des héros « boetticheriens ». Rien ne peut le faire reculer dans ses objectifs.

La musique du film n’est pas créditée à ses auteurs au générique. Peut-être pour sa médiocre qualité.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’attaque du camp indien qui se termine en véritable déculottée. Sorte de parabole de la bataille de Little Big Horn où le commandant Degan, comme un général Custer, est pris quand il croyait prendre.

L’ANECDOTE

La véritable passion de Budd Boetticher au cinéma fut la représentation de la corrida. Plusieurs courts métrages trois longs : « La dame et le toréador »  (« Bullfighter and the lady« ) (1951), « Le brave et la belle » (« The magnificent matador« ) (1955) et « Arruza » (1972) son ultime oeuvre au cinéma.

NOTE : 13/20

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