Synopsis

Ville de Border City entre Missouri et Arkansas se trouve à cheval entre le Nord et le Sud. La ville sous la férule d’une riche propriétaire de mines de plomb qui veut conserver son droit à vendre aux uns et aux autres son minerai, et s’est faite bombardée maire, a décidé la neutralité de la ville dans le conflit. Les troupes nordistes et sudistes sont ainsi maintenues à plusieurs kilomètres de la ville. La justice à Border City est pratiqué par les villageois et la maire en l’occurrence. Elle y est plutôt expéditive et le lynchage en est son bras armé. Aux alentours de la ville une diligence approche escortée par un petit peloton nordiste. Le petit groupe est attaqué pare la horde de Quantrill. Les soldats nordistes décimés, la diligence qui contient une seule passagère Sally Maris qui est amenée à Border City. A côté d’elle c’est le jeune Jesse James qui l’accompagne…

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CRITIQUE

Allan Dwan (1885-1981) dont la fin de carrière approche, il a 68 ans, et tourne allègrement ses trois films par an!
Avec une prédilection pour le western, un genre qui dans ses années-là aux Etats-Unis est en pleine apogée.

Et ce western-ci est plutôt réussi. Tout d’abord 1 an avant « Johnny Guitar » de Nicholas Ray, il met en scène deux femmes rivales qui tiennent les premiers rôles, il faut ajouter le rôle de la maire de la ville et propriétaire des mines de la région qui n’est pas négligeable bien au contraire.

D’autre part l’ambiance étrange de cette ville coincée entre sudistes et nordistes et investie par la bande de William Quantrill qui est ouvertement pour le sud, ajoute à l’ambiance passionnante du film. C’est d’ailleurs la femme de Quantrill qui est la rivale de l’héroïne.

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Audrey Totter dans le rôle de cette outlaw est encore étonnante toujours avec un jeu très minéral, la douce et brune Joan Leslie se fait littéralement bouffer par la tigresse blonde Audrey Totter.

Les acteurs John Lund et Brian Donlevy servent les plats aux deux actrices principales.

Allan Dwan tourne un western flamboyant en noir et blanc.
Ce sont les passions qui se déchaînent et au bout de celles-ci la violence.

Stanley Wilson signe une bonne musique sans être mémorable pour autant.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’attaque de la diligence par la bande de Quantrill. Violente implacable et spectaculaire.

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L’ANECDOTE

Cela ne paraît pas vraiment à l’écran et c’est là le tour de force de Allan Dwan mais son film produit par le petit studio Republic est tourné avec un budget très limité. Les décors ne sont pas originaux. Ce sont des décors loués par le studio. Le casting aussi peu glamour qu’il soit est lui aussi tiré vers le haut par une formidable direction. Allan Dwan arrive à hisser le film au-dessus de la série B à laquelle il était voué. Ce qu’il n’avait pas vraiment réussi avec « La belle du Montana » (« Belle LeGrand« ) (1951) lui aussi issu de Republic.

NOTE : 15/20

Video & Photo

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