Synopsis

Jérusalem années 1980, après l’arrestation de Selim Bakri présumé terroriste caché dans un puits. Hanna Kaufman avocate française d’origine juive qui a décidé de vivre en Israël est commise d’office pour le défendre. Elle parvient à ne lui faire subir qu’une expulsion du pays. Hanna Kaufman est mariée à Victor Bonnet qui est resté en France et a une relation amoureuse avec le procureur Joshua Herzog dont elle attend un enfant. Quelques temps plus tard Selim Bakri est à nouveau emprisonné: il est revenu en Israël pour revendiquer une propriété à une quarantaine de kilomètres de Jerusalem…

CRITIQUE

Ce n’est pas l’historiette que nous racontent Costa-Gavras et son scénariste Franco Solinas dans ce film qui importe le plus.

Mais ce sont les images qui enveloppent ce conte. Et le ressenti de malaise qui en ressort.
On voit qu’Israël ne peut survivre avec l’hostilité des pays qui l’entourent que par une politique féroce de répression, et que celle-ci encourage les gestes désespérés.

Les histoires conjugales et extra conjugales de Hanna Kaufman m’ont semblées inutiles et parasitant le propos du film, d’autant que la valse hésitation de l’avocate entre un français, un israélien et un palestinien, lasse car elle est stérile.

Interprétation générale irréprochable.

La musique de Gabriel Yared fait appel aux sons de ce Proche Orient martyrisé par les conflits.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Hanna Kaufman suit pendant trois jours Selim Bakri l’occasion de visiter un pays avec des villages entiers vidés de leurs habitants. Certes Jérusalem semble une belle ville mais autour: routes à peine carrossables, villes champignons avec des immeubles et un sentiment d’insécurité permanente. Pas sûr que le ministère du tourisme ait apprécié la carte postale de Costa-Gavras.

L’ANECDOTE

NOTE : 12/20

Video & Photo

5 photos

Write a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *