Synopsis

Lahore, Indes coloniales années 1880, Peachy Carnehan rentre dans le bureau de Rudyard Kipling. Il est difforme et a le visage en partie brulé. Il raconte à Rudyard Kipling comment avec son ami franc maçon et aventurier, Daniel Dravot, il a traversé l’Inde, la chaîne de l’Himalaya puis l’Afghanistan pour arriver au Kafiristan. Une fois là-bas ils prennent partie pour une tribu contre une autre. Ils rencontrent un ancien de l’armée britannique qui devient leur traducteur et fidèle serviteur de leur cause: Devenir rois du Kafiristan. Grâce à leur science des armes et la chance Daniel Dravot est reconnu non pas roi mais Dieu descendant d’Alexandre le Grand qui 300 ans avant notre ère s’est assis sur le trône du Kafiristan…

CRITIQUE

John Huston et sa co-scénariste Gladys Hill adaptent une nouvelle de Rudyard Kipling. L’écrivain britannique ne s’embarrasse pas de vraisemblances mélangeant allègrement signes francs maçons et culte d’Alexandre le Grand.

Mais ce qui intéresse John Huston c’est le destin incroyable de ces deux aventuriers anglais qui à force de ténacité et de chance parviennent à accomplir leur rêve être rois du Kafiristan et riches.
Mais leur bonheur va au-delà de ce qu’ils espéraient ils sont plus que roi, et tombent sur le trésor de guerre du conquérant macédonien. Et qui ne sachant pas saisir le moment de repartir les poches pleines perdent tout pour être allés au bout de l’aventure.

John Huston fait la part belle à l’humour. L’humour de Peachy si bien servi par Michael Caine, mais aussi l’humour du destin qui leur permet de par leur appartenance à la franc maçonnerie à brûler les étapes de leur plan et de faire mieux qu’ils n’avaient rêvé.
Pour au final tout perdre parce que l’un des deux hommes, a fini par se croire maître absolu du Kafiristan, alors que c’est un concours de supercheries et d’audaces qui les ont placé où ils sont.

Le duo Michael Caine, Sean Connery fonctionne à merveille.

John Huston maîtrise le récit et signe un de ses plus grands films.

La musique de Maurice Jarre n’est pas extraordinaire mais elle est plaisante.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La seconde partie de polo avec la tête du chef de tribu. Grand moment d’humour noir.

L’ANECDOTE

Ce film John Huston a mis près de 25 ans à le réaliser. Problèmes financiers lorsque Humphrey Bogart devait le tourner, mais aussi d’incompatibilité avec Burt Lancaster pressenti dans les années 1960.

NOTE : 17/20

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