Synopsis

Los Angeles années 1950, 4 membres de la police de Los Angeles forment une escouade spéciale. Ils ont toute autorité pour empêcher la mafia de s’installer dans la ville. Ainsi un soir n’hésitent-ils pas à enlever une tête d’huile alors qu’il est au restaurant avec des amis. Ils l’emmènent sur les collines de Mulholland et le balancent. Lorsqu’ils retrouvent le mafiosi dans un piteux état, Max Hoover le meneur de l’escouade lui dit qu’il ne lui reste plus qu’à rentrer à Chicago et parler à ses collègues de sa mésaventure. Le lendemain, ils sont appelés sur les lieux d’une mort étrange. Une femme a été retrouvée dans le désert face contre terre et en partie enfouie dans le sol, tous les os brisés menus. Max Hoover connaît cette femme. Il s’agit de la belle Allison Pond…

CRITIQUE

Lee Tamahori réalisateur de Nouvelle Zélande s’est fait connaître de Hollywood par son premier film « L’âme des guerriers » (« Once were Warriors« ) (1994) film âpre sur les classes sociales maoris et pauvres. Le film a cartonné au box office et a reçu quelques prix notamment à la Mostra de Venise.
L’efficacité de sa réalisation a fait que les sirènes de studios américains n’ont pas tardé à chanter aux oreilles de Lee Tamahori. Il signe donc pour ce film de commande.

Si le scénario n’est pas le point fort du film, l’histoire se laisse malgré tout regarder sans aucun déplaisir. Il faut y voir surtout un hommage aux films hollywoodiens des années 1950.

Un an et demi plus tard Curtis Hanson avec « L.A. confidential » (1997) fera de même avec plus de bonheur.

Le problème principal du film basé sur l’existence réelle de cet escadron aux pouvoirs très étendus dénommé « hat squad », pour empêcher le crime mafieux de s’introduire à Los Angeles, est un manque d’ancrage historique. On ne voit le film que par le petit bout de la lorgnette de l’escadron sans véritable recul.
Mais aussi et surtout il pêche par le fait que sur les 4 personnages principaux ceux tenus par Michael Madsen et Chris Penn sont totalement sacrifiés. D’où une grande frustration.

Le scénario s’attache à suivre le personnage interprété par Nick Nolte mais le film y perd de sa cohésion. Quant à l’aspect policier (l’enquête) il est plutôt original mais inabouti.

Le résultat donne la sensation d’un film qui durerait deux heures et demi ramené à une 1 h40. Avec donc de grands trous dans le récit.

C’est dommage car Lee Tamahori n’est pas un manche derrière sa caméra. Et a par moments de grands instants de grâce.

Dave Grusin signe un score magnifique dommage qu’il n’y ait pas plus de morceaux différents proposés.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Les inspecteurs amènent le mafieux qu’ils ont sorti de table et lui indiquent qu’ils l’amènent à l’aéroport direction Chicago. Mais la balade s’achève sur les hauteurs de Mulholland…

L’ANECDOTE

La critique reprochera au film d’avoir des décors similaires au film de Roman Polanski « Chinatown » (1974). Même si effectivement c’est le même décorateur Richard Sylbert qui officie sur les deux films, on peut dire que la sévérité est de mise avec ce genre de réflexion.

NOTE : 13/20

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