Synopsis

Panem (ex Etats-Unis d’Amérique) dans le futur. Le pays divisé en 13 districts a connu une sécession du 13 ème district qui a finalement été réprimée. A tel point que le 13 ème district a été supprimé. Il n’en reste que 12. Mais la misère et la faim sont le quotidien des habitants du pays. De plus pour maintenir un climat de terreur, chaque année sont organisés des jeux télévisés nommés Hunger Games par Le Capitole centre politique. Ces jeux sont largement inspirés des jeux du cirque romains. 1 garçon et une fille sont prélevés dans chaque district et doivent s’affronter à mort. Seul doit en rester un qui obtiendra gloire et richesse et pourra ainsi faire en bénéficier son district…

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CRITIQUE

Le cinéma actuel subit une vogue de films de science fiction mais qui se situent dans un futur à la fois indéfini et aussi assez proche. Je pense à « Limitless » (2011) de Neil Burger ou « Time out » (2011) de Andrew Niccol. Pour ce film on ne fait guère étalage de technologies futuristes. La toute première partie du film ressemble même à un retour au XIX siècle.

Le film est une adaptation d’un best-seller de Suzanne Collins. Une saga en trilogie. Ce qui nous laisse supposer qu’après ce film deux autres le suivront.
N’étant pas un adepte de ce genre de lecture je m’en suis abstenu et je ne saurai dire grand chose sur l’adaptation si ce n’est que Suzanne Collins y a collaboré activement en tant que co-scénariste, et que le résultat serait par conséquent plutôt fidèle au roman.

Ceci posé le film prend le temps de poser les personnages. Ce qui fait que les impatients devront attendre plus d’une heure avant que ne commence l’affrontement.

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Le film est soigné, quelques décors hideux (mais il faut s’y faire les décorateurs américains n’imaginent qu’un futur de mauvais goût quelle que soit la production), mais des images léchées.

Souvent la caméra est atteinte du syndrome de Parkinson sans qu’il y ait nécessité ce qui lasse vite. Mais le film suit son petit bonhomme de chemin et divertit le spectateur. Ce qui est essentiel.

Gary Ross a embauché du beau monde dans son casting. Les interprétations sont correctes même si pour ma part il m’a paru que Jennifer Lawrence manquait un peu de charisme.
Une fois de plus Stanley Tucci fait un remarquable numéro. Emperruqué d’un chignon bleu il fait un présentateur à la fois sympathique et répugnant.

La musique de James Newton Howard fait le job sans être pour autant géniale.

Bref nous avons là un film honnête sans grande fulgurance. Juste de l’entertainment pour un public plutôt jeune.
Dans le même genre et (il me semble) meilleur, je peux conseiller « La 10ème victime » (« La decima vittima« ) (1965) de ElioPetri, et « Le prix du danger » (1982) de Yves Boisset.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La mort de la jeune Rue. La seule scène qui parvient à émouvoir.

L’ANECDOTE

Steven Soderbergh, grand touche à tout, est le réalisateur de la deuxième équipe. Il apporte son aide à son ami Gary Ross.

NOTE : 12/20

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