Synopsis

Années 2000,depuis sa maison de retraite de Pennsylvanie, Frank Sheeran se rappelle sa vie. C’est un irlandais vétéran de la seconde guerre mondiale. Dans les années 1950, il officie à Philadelphie comme chauffeur de camion. Il transporte des carcasses de viande. Pour faire plaisir à un mafieux il détourne la cargaison. Jusqu’au jour où il arrive chez le véritable destinataire le camion vide, toute la viande ayant été déchargée chez le mafieux.  Il est accusé de vol. Défendu par l’avocat Bill Bufalino, ce dernier lui présente son cousin, Russell Bufalino. Frank entre dans le cercle d’influence de Russell et ainsi se rapproche de la mafia italienne de Pennsylvanie, du New jersey et de New York. On dit de lui qu’il peint les murs…

SYNOPSIS

Film « scorsesien » dans la lignée de ses films mafieux : « Les affranchis » (« Goodfellas« ) (1990), « Casino » (1995).

Les deux avec déjà Robert de Niro.
Mais ce film est différent.

Si « Les affranchis » et « Casino » se basaient sur des histoires réelles mais plutôt peu connues du grand public, « The Irishman » tourne autour des grandes figures de la mafia des années 1960-1980 de Pennsylvanie et du New Jersey. Parmi lesquelles, James Riddle « Jimmy » Hoffa, Angelo Annaloro « Bruno », Anthony « Tony Pro » Provenzano, Russell Bufalino, Anthony « Fat Tony » Salerno, Joseph « Crazy Joe » Gallo, Anthony « Tony Jack » Giacalone… etc…

Le film de Martin Scorsese (77 ans lors du tournage) est tout aussi virtuose que ses films précédents.
De plus il possède un atout majeur, le duo d’acteurs Robert de Niro et Al Pacino qui trouvent enfin un film où ils ont de nombreuses scènes ensemble et qui soit d’une grande qualité.

La galerie de portraits de mafieux est comme d’habitude chez Scorsese réjouissante et consternante, hilarante et effrayante. Tous ces personnages sont d’ignobles assassins qui ne rêvent que de vie bourgeoise avec femme et enfants. Tous ont la perversité de la rapacité insatiable mélangée à un code de l’honneur imbécile et une foi qui leur permet de blanchir à peu de frais la noirceur de leurs actes.

On comprend cette attirance-répulsion pour ces hommes qui vivent dans la violence et s’entretuent en famille.

Les choix de musiques très orienté vers les rythmes latinos des années 1950-1960 illustrent certains meurtres tout en désamorçant la violence, et en font une sorte de danse de salon macabre et dérisoire.

Reste que les trois acteurs principaux sont un peu trop vieux. Le film a dix ans de retard. Et la technique de rajeunissement ne peut guère améliorer la démarche et la gestuelle de nos trois ancêtres.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Jimmy Hoffa et Tony Pro se retrouvent en prison. Ils sont en froid. Cependant ils décident de se parler les yeux dans les yeux. Mais l’entêtement de Hoffa, et l’orgueil des deux antagonistes fait qu’ils finissent par ne venir aux mains.

L’ANECDOTE

Le film est produit par la société de diffusion en streaming Netflix. En France le film ne sort pas dans les salles de cinéma.

NOTE : 16/20

 

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