Synopsis

Appomatox, dernier jour de la guerre de sécession, le soldat O’Meara qui a assisté à l’humiliation de la signature de la défaite des sudistes entre le général Lee et le général Grant, n’accepte pas la reddition et plutôt que de subir l’oppression des vainqueurs, il décide de partir pour l’ouest en territoire indien. En chemin il rencontre un vieil éclaireur nordiste d’origine Sioux qui malade rentre retrouver sa tribu pour mourir avec les siens. Mais O’Meara et le vieux sioux tombent dans une embuscade d’un groupe de Sioux dont le chef est Loup Furieux. Les deux hommes voués à une mort lente et douloureuse réclament « le jugement de la flèche ». Seul O’Meara en réchappe aidé par une indienne nommée Gazelle Au Pied Léger. Adopté par la tribu, il se marie avec Gazelle Au Pied Léger et devient Sioux. Mais l’armée américaine décide de reprendre la conquête de l’ouest…

CRITIQUE

Samuel Fuller signe un grand film sur l’emprise inéluctable de l’armée américaine et des colons sur les territoires indiens.

Mais Samuel Fuller prend fait et cause pour les Sioux et les indiens en général.

« Le jugement des flèches » n’est pas non plus un film manichéen dans lequel tous les blancs ne seraient que des tueurs d’indiens sanguinaires. Le réalisateur qui est aussi scénariste montre que certains gradés américains recherchaient des compromis entre extension du territoire des États-Unis et paix avec les indiens.

Cependant il montre que ce sont les va-t’en guerre qui ont su pousser leur avantage. Le film cependant finit sur une défaite de l’armée américaine et dans la foulée de « La flèche brisée » (« Broken arrow ») (1950) de Delmer Daves donne aux indiens une approche humaine censée.

Samuel Fuller dépeint une violence crue. sûrement que son expérience dans les rangs de l’armée américaine pendant la deuxième guerre mondiale y est pour beaucoup.
Rod Steiger est sensationnel surtout dans la première partie du film où il est un « Johnny Reb » qui n’accepte pas la défaite. On voit aussi un jeune acteur nommé Charles Bronson qui fait un épatant chef sioux.

Belle musique de Victor Young assez classique dans son illustration western avec indiens.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’ultime scène où O’Meara abrège les souffrances de l’homme qu’il n’avait que blessé à Appomatox, et qui entre les mains des sioux est entrain d’être écorché vif. Scène assez saisissante et effrayante.

L’ANECDOTE

Premier film dans lequel on utilise la technique du pétard pour simuler l’impact des balles.

NOTE : 15/20

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