Synopsis

En France au Moyen âge (1183), Balian un jeune forgeron vient de perdre femme et enfant, dans le même temps il apprend qu’il est le bâtard du baron Godefroy d’Ibelin. Il assassine le prêtre qui a fait couper la tête à la dépouille de sa femme car elle s’était suicidé, et retrouve son père qui part aux croisades. Son père meurt à Messine des suites des blessures dues à une rixe en chemin. Auparavant il fait de son fils son descendant légitime et un chevalier. Ibalian d’Ibelin s’embarque pour Jérusalem. Son bateau pris dans la tempête sombre mais Ibalian d’Ibelin est sauf. Lorsqu’il arrive à Jérusalem, il arrive dans une ville où le pouvoir du roi Baudoin IV est fragilisé par sa maladie (la lèpre) et par des dissensions entre les templiers, guerriers fanatiques avec à leur tête Guy de Lusignan et Renaud de Châtillon, qui multiplient les provocations envers les musulmans et entre les proches du roi de Jérusalem qui négocient une paix fragile avec Saladin…

CRITIQUE

Les films hollywoodiens à caractère historique sont en général peu fiables.

Ici l’histoire n’est pas trop bafouée. Un peu quand même.
Par exemple dans le film les templiers sont montrés comme des fous fanatiques avides d’occire les musulmans quitte à commettre les pires erreurs stratégiques. Guy de Lusignan et Renaud de Châtillon sont considérés comme templiers dans le film, en réalité pas du tout. Seul Renaud était un allié des templiers.
Enfin Balian d’Ibelin n’a jamais été un fils bâtard vivant en France ni a eu la moindre relation intime avec la reine Sybille de Jérusalem.
Ibalian d’Ibelin ne sauva de l’esclavage ou de la mort qu’un tiers de la population de Jérusalem après sa reddition face à Saladin.

Quant au film à proprement parler il pêche par le maniérisme dont Ridley Scott fait preuve.
Beaucoup trop de ralentis affligent le film.

Les scènes de batailles sont quant à elles tout à fait spectaculaires.

Le rôle de Sybille confié à Eva Green m’a semblé peu convaincant peut-être a-t-il été aussi sacrifié par le scénariste William Monaham. Orlando Bloom parvient à tenir le film, et c’est déjà beaucoup pour ce jeune acteur talentueux.

La musique de Harry Gregson-Williams sans être pesante n’atteint pas les sommets de celle de Hans Zimmer et Lisa Gerrard pour « Gladiator« .

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE 

La scène de la première vague d’attaque de Jérusalem avec les machines de Saladin lançant des bombes de feu est tout à fait spectaculaire.

NOTE : 13/20

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