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Synopsis

Espagne, J.T. Striker un aventurier et chercheur de trésor entre dans un chateau médiéval, Il s’introduit dans les sous-sol et déjoue toutes sortes d’obstacles et de pièges pour parvenir à atteindre une clef, qui ouvre une couronne dans laquelle l’homme trouve un vieux parchemin. Cependant il déclenche un déluge de feu et quand il parvient à s’extraire du chateau, celui-ci explose…

CRITIQUE

Ferdinando Baldi (1927-2007) est un de ces réalisateurs italien, comme il y en a tant eu, qui avait un talent assez mince et qui pour assurer une carrière a du suivre tous les genres (filone en italien) de films qui ont jalonné le cinéma italien des années 1950 aux années 1980.

En 1983, le cinéma italien est en pleine déconfiture, rongé par un manque de protection de la part des pouvoirs publics, et par une déferlante des appareils télévisés dans les foyers et des programmes très aguicheurs.

« Le trésor des quatre couronnes » né de l’idée des obscurs acteurs américain Tony Anthony et Gene Quintano qui fondent une société de production pour l’occasion. Ils vendent leur idée à la MGM qui s’associe au duo de producteurs israéliens Menahem Golan et Yoram Globus qui ont racheté la Cannon Films… C’est déjà pas bon signe!

Ils investissent à très bas coût dans des scénarios de série B dont le public est encore friand à cette époque. En général ces productions copient en beaucoup moins bien et beaucoup moins cher des films à succès. Ici « Les aventuriers de l’arche perdue » (« Raiders of the lost ark« ) (1981) de Steven Spielberg et son ouverture dans la jungle.

Mais voilà, le scénario ne vaut pas tripette, c’est filmé avec deux mains gauches, et c’est interprété par des acteurs principaux franchement mauvais.

L’ouverture du film (20 minutes!) est interminable et minable. tou est pompé éhontément sur le film de Steven Spielberg, mais avec un rythme bien plus lent, un Tony Anthony rondouillard qui n’a rien du charisme d’Harrison Ford. Quand il fait une cascade elle est à la portée d’un gamin de 10 ans. C’est navrant!

De plus les effets spéciaux sont très, très, très mal faits. Cela en devient ridicule et risible.

Et la MGM a eu beau enrober tout cela de la technologie 3D qui en ce début d’années 1980 revient à une éphémère mode, cela n’enlève rien à l’inanité de l’ensemble.

Le spectateur relèvera que Madrid est quand même une ville qui passe bien au cinéma et permet quelques chouettes plans de décors naturels.

Ennio Morricone n’arrive pas à sauver l’entreprise du désastre. Certes son « Crowning Glory » se détache nettement du film, mais celui-ci est tellement médiocre qu’il engloutit tout avec lui.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Notre héros de pacotille, court dans une pièce de 40 mêtres carrés encombrée d’un fatras de sarcophage, quelques squelettes de chevaliers, et des monceaux de gravas en tous genres pour échapper à des boules de feu. Il n’hésite pas à donner de sa personne en faisant des roulés boulés au ralenti. Ridicule et consternant.

L’ANECDOTE

La fin du film augurait d’une suite. Comme le public ne s’est pas déplacé pour voir cet ersatz de film d’aventures, l’intention est restée pour telle. Ouf!

NOTE : 05/20

 

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