Synopsis

Début des années 1976, Scott Thorson a 18 ans il est passionné par les chiens il a un petit a mi qui l’invite à venir voir un show d’un pianiste nommé Liberace. Scott Thorson à la fin du spectacle est introduit dans la loge du pianiste fantaisiste. Commence pour le pianiste un jeu de séduction. Liberace invite Scott chez lui. Scott voyant que le chien de Liberace est en train de perdre un œil par maladie, Scott lui propose de s’occuper des soins de son chien. Scott trouve le remède adéquat et veut l’envoyer à Liberace par la poste. Mais ce dernier veut que Scott amène lui même le remède…

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CRITIQUE

Son film ayant été refusé de toute finance par les studios hollywoodiens (trop gay!?!) malgré Matt Damon et Michael Douglas en tête d’affiche, Steven Soderbergh se tourne vers la chaîne de télé HBO. Il pique par là même, une sainte colère et annonce (mais on n’est pas obligé de le croire) que c’est son dernier film.
En Europe le film sort en salles et permet au public de découvrir un personnage ahurissant qu’était ce Liberace (prononcer « libératché »). Steven Soderbergh s’attache aux cinq années qu’il a vécu avec Scott Thorson plutôt qu’une bio complète.

De plus Steven Soderbergh filme très peu de représentations pianistiques, quand il est sur scène il s’attache surtout à monter Liberace en train de parler à son public entre deux morceaux. Il faut dire que s’il fut une grande vedette aux Etats-Unis, ailleurs il était inconnu du grand public. Et la virtuosité du pianiste ne supplante pas un répertoire vieillot et sirupeux.

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Ses extravagances costumées et le kitsh du décor de sa maison en font un personnage bien plus intéressant pour la caméra que sa musique.
Steven Soderbergh remet en selle Michael Douglas qui sort d’un cancer de la langue. Après « piégée » (« Haywire« ) (2001) il y fait une prestation exceptionnelle. Ainsi que Matt Damon, amaigri pour l’occasion, qui joue le compagnon de Liberace.

Tous deux soumis à des addictions (Liberace au sexe avec les hommes, Thorson aux drogues) finissent par se haïr, chacun n’amenant plus à l’autre ce qu’il recherche. C’est le meilleur aspect du film.
La caméra de Steven Soderbergh est comme à l’accoutumée fluide et élégante et n’hésite pas à insister sur les costumes invraisemblables que portent les deux acteurs ou le décor kitschissime qui abrite leurs amours homosexuelles.
A noter aussi la prestation de Rob Lowe en chirurgien plastique un tantinet gourou et pourvoyeur de drogues.

Un bon film, un très bon téléfilm.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le divorce à l’amiable avec avocats et intérêts financiers à la clef. A l’américaine.

L’ANECDOTE

Le film est présenté au festival de Cannes en compétition.

NOTE : 14/20

Video & Photo

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