Synopsis

Luca Morandi est un écrivain lyonnais d’origine italienne. Il est célibataire et improductif. Il vit des avances de son éditeur sur un hypothétique livre commencé. En attendant il donne un coup de main dans le restaurant de sa sœur Isabella comme serveur. Quand il apprend la mort de son père chirurgien esthétique, il décide de faire le voyage à Turin pour assister aux obsèques et régler les questions d’héritage. Sa mère et sa sœur s’y rendent aussi. Dans la demeure du père de Luca vit Monica starlette de télévision au physique irréprochable, mais la cervelle un peu moins…

CRITIQUE

Le film commence très mal…

par une (mauvaise) comédie musicale dans un embouteillage. Je me dis que si le film c’est cela pendant 80 minutes, il m’étonnerait que j’aille jusqu’au bout. Et puis non! On retombe dans une comédie française normale. C’est à dire pas très comique, mais bonne enfant.

Ce portrait d’un franco italien un peu bobo (Bourgeois-Bohème) et encore pas mal enfant gâté, et qui s’en va prendre quelques baffes dans la tronche dans une Italie qu’il a du mal à reconnaître car complètement fagocitée par des années d’influence Berlusconienne, repart sur de bons rails.
Cependant si Stéphane Giusti a relevé la barre du départ calamiteux de son film, il n’en demeure pas moins que c’est parfois laborieux souvent prévisible et le spectateur rit assez peu. Une comédie française normale donc!

Les acteurs sont plutôt affûtés surtout Gilbert Melki qui dégaine un italien impeccable. La distribution féminine avec à sa tête la superbe Françoise Fabian n’a guère à se reprocher.

Le problème est une fois de plus dans le scénario plus que dans la réalisation par ailleurs.

Le film étale assez complaisamment un patchwork de variétés italiennes pas toujours nécessaires et un peu envahissantes. Ce qui fait que la musique de Lazare Boghossian se fait timide.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Luca entre dans la maison de son père et entend jouer du piano. Il finit par voir Monica qui est installée derrière l’instrument. Donc elle est moins conne que le scénariste s’est échiné à nous démontrer depuis le début du film. Mais alors pourquoi ne pas développer…

L’ANECDOTE

Stéphane Giusti rend hommage au pays de ses origines, mais il a fait mieux 7 ans auparavant avec « Bella ciao« .

NOTE : 10/20

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