Synopsis

1793, Nicolas Philibert ne peut épouser sa femme dans les Amériques, car il n’est pas divorcé. Il doit retourner en France afin de demander le divorce, chose possible depuis les débuts de la révolution. Nicolas Philibert débarque à Nantes en l’an II de la révolution alors que le régime de terreur et les guerres chouanes battent son plein. Nicolas est pris dans la tourmente des évènements. Tout d’abord emprisonné puis, héros révolutionnaire puis de nouveau pourchassé, il n’a que temps de fuir et de se retrouver chez les royalistes où il retrouve Charlotte sa femme qui vit avec un jeune aristocrate chouan Henri de Guérande…

CRITIQUE

Jean-Paul Rappeneau est le maître en France de la comédie virevoltante.

Pour ce deuxième film après « La vie de château » (1966) , le réalisateur s’est jeté dans un sujet ambitieux: Un film en costumes, avec des centaines de figurants. Et tout cela dans une légèreté permanente.

La caméra ne cesse de bouger, les plans sont millimétrés et chorégraphiés avec une précision maniaque.

Pour appuyer ce parti pris Marlène Jobert et Jean-Paul Belmondo virevoltent et toute la distribution suit la cadence.

Cette comédie effrénée est superbement musicalisée par Michel Legrand qui reprend à son compte une musique d’inspiration baroque (au début du film) et moderne (vers la fin du film).

Jean-Paul Rappeneau fait passer la comédie d’une époque à l’autre (la France voit changer son régime, ses mœurs et son économie) avec une grâce infinie.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène de bal désuète d’une société déliquescente dans une ferme chouane, durant laquelle Nicolas et Charlotte se retrouvent.

L’ANECDOTE

Le tournage du film a été un cauchemar. Pour des raisons financières il s’est tourné en Roumanie où les techniciens et logisticiens n’avaient pas la même notion du temps. Et Jean-Paul Rappeneau qui tenait à tous ses plans les a tous tournés malgré les demandes de Gaumont d’abréger et d’éliminer certaines scènes. Total le tournage a duré 9 semaines supplémentaires.
De plus entre les deux têtes d’affiche du film Jean-Paul Belmondo et Marlène Jobert l’entente n’était pas au rendez-vous.

NOTE : 15/20

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