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Synopsis

Durant la guerre de Sécession Jeff Travis appartenait à la bande de Quantrill grand massacreur de civils. Travis quitte la bande après l’assassinat sous ses yeux d’un de ses vieux amis. Après la guerre, Quantrill mort, les membres du gang survivants sont pourchassés. Il en va de même pour Travis qui trouve refuge sur un bateau à aube auprès d’une amie joueuse, mais il est reconnu et après s’être débarrassé de ses poursuivants il se réfugie dans la ville de Prescott en Arizona. Là, un certain Mourret règne sur la ville par le pillage…

CRITIQUE

Western tourné en 3D, ce dont on se moque allègrement de nos jours.
Ce n’est pas le meilleur western de Randolph Scott et encore moins d’André De Toth.
Les deux hommes avaient auparavant tourné « Les conquérants de Carson City » (« Carson City« ) (1952), là aussi un western honnète mais pas transcendant.

Dans celui-ci André De Toth trouve un gimmick : Les acteurs tirent face caméra ou lancent les objets utilisés lors des bagarres en direction de l’objectif. Il en use sans en abuser.

L’histoire est après un début tonitruant assez banale. Un homme qui a versé du mauvais côté dans la guerre de sécession, se refait une virginité en devenant redresseur de torts dans une ville sous la coupe d’un potentat.

Il n’empêche que dans ce film nous voyons beaucoup de diligences et de poursuites à cheval. Côté spectacle c’est pas mal.

Randolph Scott les mâchoires serrées traverse le film droit comme un i.
Claire Trevor joue la femme amoureuse mais sans retour de la part de l’homme qui en aime une autre. Elle a un rôle intéressant car son amour-amitié perdure au long du film.
C’est du côté des méchants que le film est pléthorique. Pas moins de 5 méchants et deux bandes rivales contre lesquels doit lutter le héros du film. Lee Marvin et Ernest Borgnine se détachent du lot. Alfonso Bedoya est aussi picaresque et marquant dans un rôle de malfrat hypocrite. Ce sont ces trois personnages qui relèvent la sauce du scénario.

La musique de Misha Bakaleinikoff est fonctionnelle sans plus. Elle souligne les images.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’attaque de la bande de Quantrill d’une ville réduite en cendres et dont les civils sont lâchements abattus. La violence enflamme le début du film.

L’ANECDOTE

Randolph Scott et André De Toth satisfaits de leur collaboration, enchaînent avec un autre western « Tonnerre sur les plaines » (« Thunder over the plains« ) (1953).

NOTE : 12/20

 

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