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Synopsis

L’écurie automobile Vaillante n’a plus couru aux 24 heures du Mans depuis des années. Un jour le patriarche annonce qu’il a les moteurs pour pouvoir repartir à la conquête de ce circuit mythique. Persuadé aussi que l’équipe éternellement rivale, la Leader, n’y participera pas. Mais coup de théâtre l’équipe Leader s’inscrit parmi les participants quitte à prendre le numéro 13 ce que jamais aucune équipe n’a fait…

CRITIQUE

Film horrible.
Le pire film sur le sport automobile. Et pourtant « Driven » (2001) de Renny Harlin se posait un peu là dans le genre cata!

Mal écrit (normal c’est Luc Besson qui s’y colle avec un petit nouveau : Gilles Malençon), mal dialogué (c’est normal c’est Luc Besson qui s’y colle…), mal joué (Sagamore Stévenin dans le rôle de Michel Vaillant très mauvais et Lisa Barbuscia qui joue la méchante ne fait peur à personne), mal filmé (Louis-Pascal Couvelaire confond style et images publicitaires), mal monté (les scènes courses automobiles sont tellement hachées et les points de vue tellement nombreux, que suivre une course s’avère un calvaire).

L’ennui s’installe très rapidement au visionnage de ce film. La fin est abracadabrantesque. Rien ne tient.
A part la musique electro-techno-pop du groupe Archive, mal utilisée, mais qui sur les images de courses fait le job.

La bande dessinée n’en ressort pas grandie.

Avec ce film Louis Pascal Couvelaire saborde sa carrière pour le cinéma,
Sagamore Stévenin pareil,
Lisa Barbuscia idem,
Luc Besson n’apprend rien de cet échec et continuera à produire, scénariser et dialoguer des films ineptes dont au final assez peu trouveront grâce pour le public (il s’en sort en général en vendant les films à l’étranger et par les sorties DVD puis Blu Ray ainsi que grâce aux droits télé).

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Pour montrer qu’il connaît le circuit par coeur et faire le joli coeur, Michel Vaillant demande à Julie, jeune veuve, de lui couvrir les yeux avec ses mains.
Le ridicule ne tue pas! C’est un fait.
Sinon tous ceux qui auraient participé au tournage de cette scène seraient défunts.
Et l’on aurait regretté les films de l’après « Michel Vaillant » de l’actrice Diane Kruger.

L’ANECDOTE

Le film a coûté 23 millions d’euros et n’en rapporte que 6 millions avec l’exploitation en salles en France. Ça pique!

NOTE : 04/20

 

 

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