Synopsis
Los Angeles, années 1970, St. Ives est un romancier et ancien journaliste qui vit dans un hôtel de standing très moyen. Son impresario vient le voir pour lui annoncer qu’un homme a besoin de lui pour un job d’intermédiaire rémunéré à hauteur de 10 000 dollars. Ce qui est appréciable quand on est en panne devant la feuille blanche. St. Ives se rend donc chez un certain Abner Procane qui vit dans une somptueuse demeure. On lui a dérobé des carnets et les voleurs veulent les remettre contre la somme de 100 000 dollars. Le rendez-vous aura lieu dans un lavomatic…
CRITIQUE
C’est une bonne surprise.
Attention tout le film n’est pas réussi. Notamment la révélation finale de qui est à l’origine de tout.
Mais le thriller accroche le spectateur.
Le scénario y est beaucoup mais Charles Bronson tout en simplicité dans le jeu fait montre d’un charisme incroyable.
Il retrouve la nonchalance qu’il avait su développer dans son chef d’oeuvre « Il était une fois dans l’ouest » (« C’era una volta il west« ) (1968) de Sergio Leone. Il a une démarche pépère, il ne hausse jamais le ton, il éconduit les femmes avec un grand sourire.
Bref c’est le cool à son apogée.
John Lee Thompson (1914-2002) est un faiseur et cette fois il fait plutôt bien (ce n’est pas toujours le cas). Certes sans génie.
Son film est à l’os.
Pas de scènes superflues.
Et les scènes d’action réussies.
Bref l’essentiel pour un film de ce genre.
Pour les amateurs de western le film diffusé au cinéma drive est « Chisum » (1970) d’Andrew V. McLaglen. Problème c’est le même extrait du film que l’on voit par 3 fois.
La musique de Lalo Schifrin aide largement le film. Même si le musicien ne signe pas une musique parmi ses plus mémorables. Elle reste néanmoins rudement efficace.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Janet Whistler participe au coup pour piquer un paquet de pognon a des malfrats. Alors que les choses se compliquent elle sort le flingue et bute deux hommes de deux balles. Même si l’on a appris auparavant que c’est une ex flic, la scène surprend son petit monde: St. Ives et le spectateur.
L’ANECDOTE
Production longue et laborieuse du film jusqu’à ce que Charles Bronson signe pour le rôle principal et que cela déclanche enfin la production jusqu’à la projection du film en salles. Film qui n’aura pas un grand succès.
NOTE : 14/20
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